1897
26 avr.
prendre livraison grâce à leurs sacrés formalités. A la fin, j'engueule tout le monde et je finis par aller à l'agence Gontrand le prier de m'expédier le dit vélo à Lausanne. Rentré en ville et été avec Hänni à la recherche d'une chambre qu'on trouve rapide et encore plus rapido. On va chercher les bagages à l'Hôtel et on les conduits dans la chambre (Rue du Pré 7b). Gueule du portiers. On reste à causer jusqu'à midi. Eté dîner dans une gargote, bien toujours des pasta science et le foie rôti que Hänni affectionne. Après-midi : causé encore jusqu'à 2h 1/2 puis été à la gare prendre un billet pour Turin et cherché une place avec assez de peine. Le train s'y prend à 2 fois pour partir et file à 3 1/4. Au revoir St-Plet. Français dans le train, un peu dormi ; il fait très chaud et menaces d'orages. Conti, Alexandrie, Asti, Turin. Pas vu grand-chose ; j'ai sommeil. Arrivé à Turin à 7h. Eté mettre mes bagages au portier puis été faire le tour de la ville archirégulière. Descendu jusqu'au Pô. Très beau. Orage. Tram pour rentrer à la gare. Eté prendre une limonade dans le café Ségur en face de la gare. Tout le beau au monde et le petit bien. Comptes. Ecrit et lu. A 10 1/2, été chercher mes bagages et prendre un billet pour Madame en seconde classe. Changé mon [billon?] italien et route. Vite endormi malgré une magnifique orage.
1897
27 avr.
Très beau. Soir : couvert puis joran.
Réveillé à 2-1/4 à l'arrivée à Modane. Douane longue. Pris les 3èmes en France où l'on est aussi bien qu'en seconde en Italie. Rendormi jusqu'à 4h du matin et j'ai encore le temps de voir les belles montagnes du Dauphiné, pris la vallée de l'Isère. Un copain s'endort assez et ne se réveille que trop loin, il fait frais, mais l'orage à