1897
25 avr.
Beau. Ça se couvre l'après-midi et menace d'orage.
A 2h, on commence à s'agiter, en voyant, un feu de phare à l'horizon. A 5 heures, on arrive dans le port de Gênes. On ne débarque qu'à 6 heures et en passant par les inévitables petits bateaux qui cherchent à nous carotte comme d'habitude, mais cette fois sans y réussir. Douane facile pour moi mais moins pour Hänni qui est obligé de tout déballer et déclouer. On va à l'Hôtel de Florence où il faut toujours se défendre. Déjeuné, rechangé puis été visiter la ville sors la conduite de Hänni. Eglises, promenade, puis à la recherche de Madame Dapples, on trouve la maison, mais personne à la maison. On descend à la mer , la recherche de natu. Arabia et de mon vélo ; mais pas mèche de l'avoir. Il faut retourner demain. Monté au Catelletto puis été flemmer puis de là et combiner mon retour. Ecrit. Partout de nombreux fonctionnaires à plumes et à galons, gapions en cochers de bonne maison, on a plumets rouges et bleus criards. Redescendu en ville en faisant trop de contours et deux fois le tour d'une grande église, on finit par aboutir au port en longeant le bord de la mer. Belles vagues dans les récifs lumières, phare. Au port, on avise un infect caboulot sous une arcade, où l'on soupe pas trop mal. J'ai mal aux pieds; on rentre à l'Hôtel après avoir encore passé à la gare. Changé mes plaques photos graphiques. Couché à 10 1/2. Vite endormi.
1897
26 avr.
Beau. Très chaud. Soir : orage et tonnerre.
Travaux domestiques. Levé à 7h. Lavé à fond et rechangé. Eté changer ma pièce d'or puis commencé une navette de la douane au port en ville et à tous les diables pour avoir mon vélo, dont j'ai eu le plaisir de gonfler les pneus mais dont je n'ai pu