1884
15 août
pour y passer la nuit, éclatait un orage qui dura un bonne partie de la nuit. En attendant, qu'on nous eut servi un petit souper, on visita l'auberge qui a une grande exploitation rurale, mais peu perfectionnée et sentant l'[éther?]. Au siècle, [il y avait?] une distillerie de pommes de terres. Un battoir. On a été se coucher dans des lits de paysans avec [des] coîtres + puissants [duvets?] peu après le repas à la lumières d'éclaires + bruit du tonnerre. A six heures, nous étions debout. A 6[h]3/4, nous déjeunions et à 7 heures nous étions de nouveau en route, cette fois pour Schwarzenbourg. En descendant, le village on a vu le confluent de l'Aar et de la Sarine et des falaises qui bordent cette dernière rivière sur une longueur d'au moins une demie heure. En passant par Hasel, qui est un petit hameau, nous avons vu deux faisans dorés et des ramiers, dans une volière <> pendant d'une belle ferme de Gümminer il y a un font couvert sur la Sarine. Nous sommes arrivés à Laupen vers dix heures en passant sur une route où il n'y a pas un seul arbre sur une longueur de plus d'une heure. Pour entrer à Laupen il faut passer sur un pont couvert. Dans ce petit ville, Papa a mis son portefeuille à la poste parce qu'il l'encombrait car rien n'est plus fatiguant que de porter quelquechose quand il fait chaud et qu'il faut beaucoup marcher. En quittant Laupen, on est entré dans une fromagerie juse au moment on tirait le fromage. Cette opération consiste à passer une toile au fond de la chaudière et à retirer la pâte bien émiettée de la caséine.