1925
26 avr.
les fourées qui bordent le fleuve et en chasser les crocodiles, avant de faire boire leurs troupeaux. Ils ne se laissent pas photographier: ils ont l'air assez fiers et ont une chevelure en ailes d'anges, figée avec de la bouse de vache. [Puis?] après le déjeuné, pris un bain, après 2 parties d'échecs. Prêté mon livre aux missionnaires. Continué d'écrire à Madeleine, pour que ma lettre soit prête pour ce soir, car demain nous devons arriver à [Mallakal?] où on dépose la poste que doit reprendre le bateau qui redescend. Écrit. La chasse aux crocodiles continue. Toujours pas dîné à midi et je m'en trouve bien. Après-midi. Échecs. Fini ma lettre à Madeleine. Thé. On continue à tirer sur les crocodiles, mais on en manque beaucoup ! Vu de grands troupeaux d'antilopes, à oreille noires et blanches et des plus grands, males gris. Il fait toujoursplus chaud. Mis mes lettres à la poste. Causé avec mes curés et acheté 2 séries de timbres du Soudan. Écrit. Les gosses shillouks se tiennent souvent comme les hérons sur 1 jambe, en appuyant les pieds de l'autre au genou. Le missionnaires se défile toujours pour jouer aux échecs. Ils font du chichi, pour descendre à terre cette nuit, visiter une mission. {dessin de shillouks se tenant sur une jambe, à droite}. Le capitaine leur accorde une heure. [J'offre ma trompette?] de Malaga que je ne veux pas [charrier?] plus loin et pour avoir une gourde [feutrée?], pour rafraîchir mon eau. Soir. Échecs; je gagne toujours, mais je ne suis pas en train et ai de nouveau de la diarrhée. Couché à 10h1/2.
1925
27 avr.
Beau. Un peu couvert vers 1h. Soir. Très beau coucher de Soleil. Nuages de toutes les couleurs du spectre une fois le Soleil sur l'horizon. [xxx]
Je reste au lit toute la matinée, à part un petit moment pour le déjeuner. Il y a encore un prêtre italien de plus à bord. Ils descendront les 3 vers midi et je ne les reverrai plus. Pas plus sympatiques qu'il ne faut, malgré leurs manières mieilleuses et [on--ueuses?]. Ca sent trop le Jésuite qui s'observe. Dormi une bonne partie de la matinée. Un peu lu. Après-midi. Le Soleil me chasse de ma cabine-moustiquaire et je redescends chercher en