1925
18 avr.
perdu. Depuis Abu Achmed (11h) on a le Nil à l'ouest et c'est un peu plus vaste, mais à l'est c'est toujours le désert. Les palmiers Duous sont maintenant très fréquents et croissent en pleine sable. La nappe souterraine ne doit pas être profonde. Beaucoup de mirages, surtout à l'est. Diné d'un lemon squash et fait une provision d'eau fraîche dans le thermos. Matthey ne trouve plus grand chose à noter. On entrevoit une antipole et quelques [outerdes du pintacles?]. Des marchandes offrent des [paniers?] grossiers et [lenites?]. A El Akhara, quelques anglais montent dans le train à 4h p.m. Ils attendaient depuis 8h du matin ! Continué à boire du Lemon Squash. Il a fait de 2-5 une chaleur torride. 38° dans le train mais bien 50 dehors. La nuit vient à [6h?]1/2 et il reste 200 kilomètres à faire dans la nuit. On ratera l'arrivée à Khartum. On se rabat sur les étoiles. On voit bien la croix du sud et la polaire baisse tous les jours un peu plus. Vu 1 beau soudanais, comme celui de la reclame du P.G.R. et S. Il fait encore très chaud à 8h. Diné au wagon restaurant et bouclé mes malles. Écrit. Un peu dormi, malgré la chaleur qui continue une demi-heure avant d'arriver à Khartum, on en voit les lumières. [On peut ar--e?] au Khartum N. On traverse le Nil [Olen spun?] grand pont en fer qui sert aussi aux piétons et aux voitures et on arrive à minuit et 1/2 à Khartum [sud?] avec 8h de retard. Il n'y a plus que quelques cochers à la gare et personne des hôtels, l'habitude étant qu'on douche dans le train, quand il arrive trop tard et que les hôtels sont fermés. Comme on ignore cette habitude on charge les bagages sur 2 voitures et on se fait conduire au Royal Hostel, sois disant tenu par un Suisse. Quand on y arrive, il n'y a personne pour répondre. On pousse une porte, une 2ème. Madame Leclerc trouve un bouton électrique. On sonne: toujours personne. On traverse