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1925 18 avr.
tout l'hôtel et on arrive sur une terrasse et dans un jardin. On allume toujours plus et toujours personne ne répond. C'est le château de la belle au bois dormant. On fait apporter les bagages sur la terrasse, on trouve des fauteuils; on paie les cochers (trop peu!) et on s'installe chacun dans un fauteuil. Les Leclerc finissent par coucher par terre et moi aussi. Matthy ronfle et seule Mademoiselle Feyler est convenable ! On s'[endort?] assez vite, après avoir vu des arméniens, à côté qui nous offrent des limonades.
1925 19 avr.
Toujours très beau et très chaud. Soir. Un peu de vent du nord. Comme on s'est couché tout habillés, la toilette est vite faite. Ma diarhée continue. Les Leclerc et Mademoiselle Feyler partent pour [Oudomman?] et Matthy va de son côté. Je reste seul à garder les bagages (qui n'ont rien à crainde) et à attendre les événements. Le [Juteon Wader?] finit par arriver; on a passé à côté de lui sans qu'il nous entende. Il y a eu hier une fête avec musique où on a du beaucoup boire, à voir les nombreuses bouteilles vides et tout le monde des officiers s'est couché à minuit. Beaucoup sont saoûls. Le patron se dit [Alsacien?] et parle assez bien le français. Il m'offre du thé. Matthey revient bientôt. Il rapporte un gros fruit [inconnu ?] et des bananes pour son voyage de retour. Il va encore faire un tour au marché avec [Waber?], puis tous allons encore faire un tour au jardin zoologique, assez intéressant. Beaux lions et girafes, autruches, singes, gazelles, bouquetins, [échassiers?], lézards, hiènes, etc. etc. J'ai toujours la diarrhée ! Rentrés à l'hôtel. Matthey casse une croûte. Je ne bois que du thé. On va avec l'auto de