1921
19 oct.
le port. Quelques gros cargos. Petites femmes qui aguichent les officiers qui viennent de l'autre côté de l'Escaut, par le ferrboat. Repris un tram pour la gare, repris ma valise à l'hôtel de Bruges et le train, à 1h, pour Bruxelles. Train électrique, qui fait le trajet en 1/2h. Arrivé à Bruxelles à 2h. Pris un tram pour la Rue Houjean 12 où je trouve Marguet et sa femme à la maison et qui m'attendaient plus ou moins. Bu un peu de bière puis été avec lui au Palais Mondial qu'on visite ensemble, en attendant Monsieur Otlet, le directeur qui vient à 5h, pour nous recevoir et nous faire voir son grand travail de documentation international. Il prend en outre mes clichés que Nicole m'avait donner pour 1 Monsieur Campart et que Monsieur Otler lui remettra lui-id. Été faire ensuite un grand tour en ville, à pied, en descendant sur la place de l'hôtel de ville, avec ses beaux monuments des anciennes corporations et le... gosse qui pisse ! puis été près de la Bourse boire de la bière et rentrés en tram à 7h. Madame Marguet nous a préparé un bon dîner; une de ses amies dine avec nous. Soir. Causé, en prenant le café jusqu'à 11h. Je couche chez eux: le vase de nuit coule ! Lu au lit et vite endormi.
1921
20 oct.
Couvert. Halo solaire, avec arc en ciel. Après-midi et soir. 1 peu de pluie en Belgique et à Cologne.
Travaux domestiques. Levé à 7h1/2. Rasé. Déjeuné. Été avec Marguet à pied à la gare, acheter mon billet pour Cologne, puis avec lui au Palais de Justice. Belle vue, puis seul au Musée de peinture. Un seul Murillo (attribué ?), 1 Saint-Augustin tenant une pancarte verte. Beaucoup de Rubens et de tableaux de l'École Flammande et de vieux tableaux du 15 et 16e siècle. Fait un grand tour en tram pour regagner la gare du Nord, puis la Rue [Mongran?]. Diné chez Marguet: bon civet de lièvre, bons vieux vins qui ont été enterrés pendant la guerre. Après-midi. Pris congé. Marguet m'accompagne à la gare. Train à 2h10 pour Cologne, par Maliny, Aix-la-Chapelle, douane superficielle. On n'ouvre rien. Les boches ont l'air de se désinteresser de ce qu'on peut introduire chez eux, car le