1919
21 sept.
de l'Amur (Busen). Revenu au musée puis à la maison, chercher une valise d'objets que Montandon laisse aux Danois (?) du bureau. Retrouvé Mademoiselle Eberhard qui m'a retrouvé mon parapluie, ou du moins un parapluie qui n'est pas le mien, mais meilleur ! Ca n'arrive pas souvent ! Été prendre du café, dans un nouveau restaurant, tenus par des grecs ! L'esplanade est fermée, comme l'Olympia, de 1 jusqu'à 6h, pour laisser les pauvres venir s'y restaurer. A 3h, (on a retardé les heures d'une heure) chez les Minut qui nous offrent un café de soya joyeux et copieux, en compagnie d'un [-ern?] Minuth qui est à la banque Shanghaï, d'une famille Stauffacher et de Monsieur Simon Conrad. Photo puis été avec Mademoiselle Eberhard à la maison, puis dîner chez Soloto Rog (cher, le soir) puis soir, gare. Le train est parti à l'ancienne heure ! Sale administration. Je la raccompagne chez une doctoresse où elle peut passer la nuit. Rentré à 10h (9h). Écrit et lu - au lit.
{Les vaches, les chèvres, (les cerfs et daims) viennent à l'appel de leur nom, se faire traire, chez les Conrad.}
1919
22 sept.
Très beau. Chaud. Baromètre 762.5.
Travaux domestiques. Levé à 8h. Déjeuné. Montandon est toujours dans ses malles. Parti à 9 1/2 pour aller chez les Danois, leur apporter encore des bricoles qu'on ne veut pas emporter. Passé chez les Soloriof, pour prendre congé. Thé. Été dans les banques voir ce qu'on me donnerait de mes 4000 Yens. Je m'arrête à une lettre de crédit de 485 [Livres?] sur différentes banques d'Asie et de France, fournie par la Banque Industrielle de Chine, sur ses succursales et correspondantes. Balladé et rencontré Steiner, avec qui je reste tout le jour. On va à la flotte volontaire pour savoir si le "Pansa" [part?] mercredi; on n'en sait rien, en tout cas il est toujours dans le port, en quarantaine. Steiner vient dîner avec moi à la gare. Après-midi. Il va chercher ses lignes à pêche et on traverse en bateau le port pour aller pêcher toute l'après-midi. On ne prend qu'une 1/2 douzaine