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1919 15 sept.
Passé au bureau et trouvé Montandon qui roule en auto pour trouver 2 cadenas et pour aller voir si l'ouvrage de Steiner est bien fait ! On va voir pour nos départs. Mon bateau part samedi à midi pour Shang-hai, et celui de Mortensen vendredi à 11h. On va au dépot Japonais, et on trouve le vagon chargé et prêt à partir; il n'y manque toujours que les célèbres cadenas. Montandon veut dépenser encore 1000 Roubles d'automobile, pour cela ! Mauvais vouloir vis à vis de Mortensen. Il ne s'inquiète jamais de savoir s'il embête les gens, leur coupe la parole; interrompt les conversations des autres et veut qu'on l'écoute religieusement; ne veut jamais avoir tort. Quand les Danois me conseillaient d'attendre pour livrer des marchandises à Nikolsk, que le 3me envoi soit arrivé, lui voulait qu'on fit 2 expéditions séparées. Retourné encore pour les cadenas introuables, puis au bureau et enfin diner à 2 1/2. Il ne manque que de la soupe. [Après-midi?]. Rentré à la maison à 3h. Écrit des lettres; retourné au bureau, en voiture, puis à la maison. Continué mes malles. Montandon rentre à 5 1/4. Je vais porter une lettre à Eig et Steiner en isvotschik, par une pluie battante. Isvotschik rigolo, engueule les chevaux, leur dit des noms d'oiseaux, leur sifflotte des airs et monologues tout le long du trajet et s'abrite sous la capote, avec son client. Rentré à la maison et ressorts avec Montandon, toujours par une pluie du diable et été dîner chez Kôchin (Olympia) jusuq'à 9h. Soir. Rentrés et travaillé après les dossier jusqu'à minuit. Lu au lit et vite endormi.
1919 16 sept.
La pluie a cessé. Vent et plus ou moins couvert. Baromètre 753. Soir. 756. Travaux domestiques. Levé à 7 1/2. Rasé. Déjeuné. Été à la recherche d'un isvotschik qui file pendant que je vais chercher les bagages. Été en chercher un autre, qui n'a qu'1 jambe. Été au bureau; fini mes malles, qui sont encore au bureau. Pris des piquets de tente en fer de New-York. Donné une lampe primus à Caplita. Toujours chichis et embarras de Montandon qui veut que j'aille avec lui à Nikolsk, en + de Steiner. Écrit au bureau. Été chez Monsieur Mortensen, consul de Suède, pour des questions d'argent et de prisonniers.