1919
25 juil.
Caplita et Mortensen ont acheté sur mon conseil et avec l'argent de la mission un ventilateur électrique, pour le bureau, qui est le très bienvenu. On ouvre la caisse de cognac pour fêter l'événement. L'orage éclate, mais peu fort, vers 5h. Thé. Mademoiselle Eberhard repart à [Oh?], malgré l'orage, et Monsieur Amster ira demain à Chabarowsk. Soupé chez eux, croyant qu'il y aura danse chez les Américains, mais il se trouve que non. Rentré en isvotchik que Monsieur Caplita m'a attrappé et qui ne voulait pas marcher. Rentré à 9 1/2. Les trams ne marchent que par petits bouts, l'électricité s'arrête à chaque instant. Écrit et lu - au lit à 10h.
1919
26 juil.
Couvert, frais. Baromètre 762.
Travaux domestiques. Levé à 7h. Déjeuné. On m'annonce qu'on va me changer de chambre et me fourrer sous le toit. Fait mes malles et été en ville en voiture que je garde la matinée. Été avec Caplita voir les caisses de Montandon, y mettre l'adresse, puis porter mon paquet de digalènes chez Madame Lilgue. Poltowskaïa 11. Passé chez Monsieur Bryner qui fera l'expédition des caisses de Montandon. Rentré au bureau et resté jusqu'à 4h. Diné Amster. Continué d'écrire à Madeleine, mais ça n'avance guère. A 4h, été chez sur Exc.le ? Solonoff, président de la Société de Géographie de Vladivostok. Il me remet un travail sur les oiseaux, pour Matthey-Dupraz. Sa femme est d'Yverdon (soeur du rédacteur du Journal de Payerne et parents des [Décopyet?]). Causé jusqu'à 6h. Passé au bureau, puis tram. Dîné Hôpital. On ne m'a pas encore changé de lit. Soir. Écrit. Causé un moment avec le Docteur Openkowski. Lu - au lit à 9h.
1919
27 juil.
Beau. Chaud. Baromètre 762.
Travaux domestiques. Levé à 7h. Rasé. Rebouclé mes malles. Pas de trams ni d'isvotchiks. Venu à pied en ville. Bureau, puis train pour Platform 19e. [Verste?]. Le train part avec 1 1/2h de retard. Monté sans billet. Long arrêt à [Perraïa-Ritscke?]. On est rattrappé et devancé