met la bonne humeur au camp Danois. Steiner emporte les bagages qui vont à Omsk, par le train de la Croix Rouge Américaine de dimanche et ne rentre qu'à 10h. Nous rentrons diner chez les Américains à 7h, en tram, avec Eig. Soir. Écrit. J'ai toujours de la fièvre, mais je vais quand-id. Joué aux échecs avec Eig. 3 gagnées, 1 perdue. Rentré à 10 1/2. De nouveau pas de lumière, depuis 9 1/2h !

Couvert et frais ! Brouillard à 100 mètres ! Travaux domestiques. Levé à 7h. Rasé. Douche. Déjeuné. Été en ville en autobus. Passé chez Churin; on emballe bien les armes de Montandon. A pied au bureau. Commencé à préparer le courrier pour Genève et Monsieur de Salis. Continué à faire les copies pour Montandon. Pas dîné avec les autres, mais je commence la pension chez Monsieur Amster, pour le repas de midi. Après-midi. Commencé une longue série de courses en automobile, avec Montandon, qui court après des autorisations sans nombre et des chinoiseries, pour pouvoir crocher son vagon d'Omsk au train des Américains et pour avoir lui-id des places à l'express de demain soir. C'est trop long à détailler, mais la morale est qu'il savait fort bien qu'il y avait de gros pourboires à distribuer, et qu'il n'en a rien fait jusqu'au moment où il a vu que tout allait craquer sans cela: grâce à Steiner et à une bonne partie des embêtements. 1 Monsieur [Schnith?] (Américain) [furent?] [aplanir?]; mais M a de la peine à le reconnaître. De courses en courses, on va d'1 bout de la ville à l'autre, des baraques américaines à la gare et retour (dîné chez les anglais). Soir. Retourné au bureau. M continue à courir jusqu'à 11h. On monte 2 lits dans le bureau des Danois, en prévision d'une mauvaise nuit à passer. Eigenmann finit par y coucher seul. Je rentre aux baraques, après avoir encore passé le long de la voie du chemin de fer où a été formé le train américain de la Croix Rouge (qui est loin, du reste) où il fait [sarc-nuit?] et où on trouve rien... qu'une sentinelle qui nous reçoit bien. Couché à minuit et vite endormi.