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1919 17 juil.
carrément, mais M fait la mauvaise tête, comme orgueil, ambition, bleuff, on ne sait. Il veut rapatrier les officiers autrichiens, pensant que ça lui vaudra de belles relations en Autriche, et cela au détriment des soldats qui ne peuvent pas payer leur voyage et à qui ça fera de la peine d'attendre, quand d'autres sont loin, surtout les invalides qui auraient droit à partir les 1ers et les médecins avec eux ! Montandon reste sur ses positions et les Danois naturellement aussi ! Sorti faire quelques pas avec eux jusqu'aux bains et rentré en voiture à l'hôpital. Les trams ne marchent de nouveau plus ! Soir. Il y a cinéma pour les infirmières et les officiers dansent avec elles ensuites. Pas soupé. Pris 3 m7m de [mq? morphine?], ce qui me procure une bonne nuit. Lu au lit. Steiner rentre à 11h. Il est allé au camp Japonais et y a été reçu froidement.
1919 18 juil.
Très beau. Soir. Brouillard sur les hauteurs. Très chaud et humide. Travaux domestiques. Levé à 8h. Déjeuné. Autobus jusqu'en ville, puis à pied au bureau. Madame Peter devient crampon. Bureau un moment, puis gare, pour 1 wagon qu'on finit par avoir pour nos marchandises pour Omsk, sans trop se ruiner en bonnes-mains. Été voir un Capitaine Hubbs qui a été interné à Lausanne l'année passée et qui est un ami de Sillig. Bureau jusqu'à 1h. Le vendeur d'armes revient chercher à tirer encore 1 ccarotte pour ses armes, mais je le remballe avec perte, se sorte qu'il en passe par les conditions de Montandon et les miennes. On va prendre 1 tasse de thé à la gare. Après-midi. On va chez le notaire, pour l'acte de succession de la mission en cas de décès de l'un de nous. Je vais ensuite prendre livraison des armes, chez Churin, avec Montandon. Le vieux cherche encore à tirer une carotte, mais ça ne prend pas. Surveillé le triage et l'emballage des armes, et le démontage su Samuraï, ou guerrier japonais. Resté jusqu'à 3 1/2, j'ai toujours de la fièvre et je retourne au bureau. Trié la correspondance enchevêtrée. Thé puis Steiner apporte 1 caisse de whysky du dépôt chez les Japonais, ce qui