1919
16 juil.
et à qui on offre à diner et un riche café-cognac. Il a couché cette nuit sur les marches de l'escalier de la gare, faute de place quelque part. On retourne au bureau toute l'après-midi. M court pour son wgon et ses places de train, puis s'occupe des malles à déménager pour Omsk, et est troujours compliqué ! J'ai 38° de fièvre et toujours de la diarrhée. Continué d'écrire à Madeleine, puis rien fait jusqu'à 7h1/2. Pas diné, mais bu 1 tasse de chocolat avec Montandon et St près des baraques. Soir. Copié des adresses utiles de Vladivostock puis lu - au lit à 9 1/2, après avoir pris une ration de sulfate de soude.
1919
17 juil.
Beau. Soir. Brouillard.
Travaux domestiques. Levé à 7-1/4. Douche. Déjeuné. Été en autobus puis à pied en ville. J'ai toujours la diarrhée. Continué d'écrire à Madeleine à peu près tout le jour. Couru aux W.C. tout le jour. Dîné d'une soupe, avec 1 médecin Viennois du camp de Nikolsk qui vient chercher des médicaments et.... des explications sur le rapatriement promis par Montandon, ce qui met la puce à l'oreille des Danois qui préparent une admonestation à M pour ce soir. Été diner au Solotenrog, avec ce jeune médecin et le Colonel qui se colle toujours à nous, pour se faire héberger à l'oeil: il couche maintenant chez les Danois, sur mon lit de camp. Après-midi. On passe chez un notaire, pour faire faire 1 pièce, en cas de décès de l'un ou l'autre, puis on va revoir les armes de Montandon chez Churin, puis le vendeur de ces armes, qui demeure 1 peu + loin et qui a une riche tête de juif, quoique Russe ! Rieu ! qu'ils se valent ! Montandon marchande pour la forme, et offre 25.000 Rs. Rien de fait. On va voir ensuite le Consul Anglais qui nous reçoit très bien et promet des navires pour l'évacuation. Rentrés au bureau. L'isvochik a du bon temps. - Longue explication de Montandon aux Danois qu'il embête jusqu'à la gauche, par ses démarches intempestives, et son travail à côté de celui des danois, quand ce n'est pas en sens inverse ! Ils lui parlent gentiment, mais