1919
12 juil.
haut commissariat français (Monsieur Bourgoin) qui nous laisse causer. Repassé au bureau, puis en tram à l'hôpital Croix Rouge Américain. Diné. Soir. Pas sorti. Il y a grand bal dans le corridor du 1er étage jusqu'à 11h, mais ça ne m'empêche pas de dormir, après avoir fini Manon Lescaut.
1919
13 juil.
Couvert. Après-midi et soir. Très beau.
Travaux domestiques. Levé à 8 1/4. Déjeuné. Été en tram en ville: bureau tout le matin. Continué d'écrire à Madeleine, puis fait le rapport de la visite au camp de Nikolsk-Ussurisk. Pas diné. Mangé des petites [poires?] et du chocolat au lait Suchard ! Après-midi. Fini mon rapport et continué d'écrire à Madeleine jusqu'à 4. Continué un bout du code jusqu'à 5h. Été avec le prof Froehlich sur la + haute colline de Vladivostock et rentré à pied par les hauteurs à l'hôpital. Dîné. Soir. Causé 1 moment avec le Major Strong puis lu - au lit vers 11h. On chante dans les corridors.
1919
14 juil.
Couvert.
Travaux domestiques. Levé à 7-1/4. Rasé. Douche. Déjeuné. Écrit. Steiner continue à être mécontent. Il a préparé avec Eigenmann, un nouveau contrat où ils réclament 20.000 francs plus frais de voyage de retour et de déposer cet argent dans 1 banque à Vladivostock. Été en autobus en ville. Bureau jusqu'à 11h. Fini de recopier ce bête de code télégraphique. On va voir 1 directeur de la maison Chuin, [genre?] Bon-Marché. Montandon y voit une collection d'armes d'Asie qui lui tape dans l'oeil. On va ensuite à l'Amirauté Anglaise, où on nous promet des places et des navires pour rapatrier les prisonniers (du - les 1ers) et ..... à condition que l'Amirauté, en Angleterre soit d'accord ! Revenu dîner avec Montandon à l'Hôpital. Après-midi. Retourné au bureau en autobus et resté jusqu'à 5 1/2. Montandon va avec 1 officier anglais pour voir nos provisions au camp Japonais, mais ces derniers ne le laissent pas entrer dans les baraques et regardent de travers l'officier anglais. Ils repassent à la gare pour des places dans le train direct de dimanche et pour leur vagon de marchandises; mais là encore on les remballe avec perte, Montandon
