1907
20 mai
Ecrit une série de cartes à ceux qui ont envoyé des télégrammes à la noce. Ecrit ou imprimés. Soir : rechangé et lavé. Causé avec notre Anglais après souper. Donné mon passeport à faire viser par notre drogman. Lu - au lit à 10h.
1907
21 mai
Idem. Travaux domestiques. Levé à 7 1/2. Madeleine. Ecrit encore quelques cartes. Eté faire un tour dans le vieux Galato, Port, vieilles caserne puis un tram et été jusqu'au bout, puis un nouveau, que nous même jusqu'au vieilles fortifications ; laissé partir un tram, acheté des brioches qu'on donne à un âne et son ânon qui mangent des chardons au bord de la route extérieure d'où on voir la Marmera. Revenus rôder dans les vieilles fortifications, photo, repris un tram qui va lentement, puis rentrés à pied par le bazar au pont, et ficelle (cartes 30 pour 1 fr.) et déjeuné un peu tard. Après-midi : café dormi un moment avec Madeleine. Ecrit et envoyé quelques cartes en Suisse. Eté au concert su la promenades, puis de Péra Palace et de grands Hôtels. Soupe à 7 1/2 et causé jusqu'à 11h avec les Français de la pension. Lu - au lit à 11 1/4.
1907
22 mai
Idem.
Travaux domestiques. Levé à 7h. Rasé. Déjeuner. Commencé les valises pour ce soir ; attendu Monsieur Reymond qui vient vers 10h. On prend congé de lui ; il nous apporte une carte d'Alice qui nous dit que Mme Clara Clottu nous a écrit ici. Monsieur Huguenin vient un peu après et reste avec nous le reste de la journée ; Monsieur Seylaz vient un peu après et ces deux MM. Déjeuné. Vient aux noces. Après-midi : ils nous conduisent en caïque à Eynb ou on passe à travers les belles tombes de mabre, les plus belles de Constantinople ou plus juste à Stamboul, les vieux petits temples, les mosquées où sont conservés les vieilles tuniques de Mahomet, Lavre et manteau où les [djnoud?] n'osent pas entrer et où une vielle et infecte négresse fait la berbère, on se rend à une petite bâtisse, sans minaret, ou du moins très bas. On nous fait poser jusqu'à 1 1/2. Revenu Schlemsinger et sa femme qui est atteinte de [Loçortie?] et bringue tout le monde. On finit par nous laisser entrer dans la Salle (voir description des fourchettes) pour entrer les drogmans ne payent rien. Huguenin fait six drogman. On n'ose prendre des photos, ni avoir des jumelles. On nous frotte les souliers son prétexte de ne pas souiller le sanctuaire mais au fond pour nous soutirer quelques bakschich. La prière à laquelle les infidèles n'osent assister est finie et les danses commencent : voir description spéciale. On sort à 2 1/2. Le premiers et peu après, tout le monde suit. On monte sur la colline [T.Egab?] ; limonade et café, offerts pour les [Hesen?] puis redescendus à travers le cimetière ni on ravit les beaux tombeaux (allée) qu'on ne répare jamais. On revient à pied à