1902
19 sept.
et donné ma montre d'acier comme bonne main. Il a le coeur gros de me quitter et comptais toujours venir avec moi en Europe. Donné une bonne mais excpetionnelle au cocher qui a fixé nos bagages sur la Dunga pour lui faire avaler la pilule d'un poids exceptionnel de ces derniers. Cela va sans encombre. Partis à 8h05 pour Uri. Rien d'extra jusqu'à Baramulla. Là, je m'arrête chez le prêtre pour prendre mes timbres de Cachemire, il m'en colle encore pour 50 R. mais je crois néanmoins avoir fait une bonne affaire. Eté dîner au Dack-Bungalow puis dire au revoir à Crowley et Radecliff qui a tué un ours en un jour de chasse. Crowley a encore eu la fièvre. Repartis à 2h. La vallée du Jehlum est plus belle qu'au printemps ; beaucoup de verdure. Sous les champs couverts de récoltes, la seconde et idem la troisième par places. Beaucoup de boeufs, zébus et buffles attelés à des charriots qui n'en finissent pas et sont souvent en travers de la route. Cocher attentifs - grès rouge comme la Cathédrale de Strasbourg. Après on casse une roue ; on n'était à 200m du paras ; on y retourne ; une tunga de réserve s'y trouvait en la prend et ficèle à nouveau mes bagages. Repartis au bout de 20 minutes. A Uri, toutes les chambres du Dack-Bungalow. sont occupées ; on se décide alors à partir pour Chagotti qu'on dit non occupé, voyagé de nuit sans encombre ; arrivés à 7 1/4. Déjeuner à 8h et couché à 9 1/2 après avoir. Ecrit.
1902
20 sept.
Très beau, chaud.
Travaux domestiques. Levé à 5 1/2. Tout remballé, déjeuné et parti à 7h pour Kohala. Trajet agréable au début, puis de plus ou plus chaud jusqu'à 3h. Fait quelques photos. On déselle les chevaux de notre tunga pour changer avec un qui monte ; on a fait la idem chose hier. Wessely devient de plus en plus avare. A Dulai où on arrive à 1h dîné au Dack-Bungalow nouveau. Repartis à 2 1/4h.et arrivés à 4-1/4 à Kohala. Pas de douane ; on paye seulement 1 Roupie pour la tunga. Nouvelle histoire pour les bagages ; selon Wessely on a trop de coolies pour les porter au Dack-Bungalow. Il se précipite à moitié habillé quand on annonce le thé