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1902 20 sept.
et l'avale gloutonnement. Il va se baigner et nous débarrasser de sa présence pendant une 1/2 heure. Ecrit à Srinagar pour expédier ma correspondance à Colombo et à Latham et Cie à Karachi pour mes bagages. Rechangé et lavé complètement. Ecrit. Soir : il fait trop chaud pour dormi. Sorti en chemise et attendu le lever de la lune qui se lève juste en face de B.B. entre les arbres : belles soirées, mais les chiens, les fers, les cigales etc. etc. font un concert ininterrompu, si bien que quand il s'arrête, en se réveillé comme le meunier.
1902 21 sept.
Très beau et assez chaud. Travaux domestiques. Levés à 5 1/2 pour partir à 6h. Mais on ne part qu'à 6 1/2 à la fraîcheur jusqu'à la moitié de la montée ; on revit notre descente en ekka d'il y a 6 mois ; en plus on rencontre de grandes quantités de dromadaires, chargés de riz, sans sangle. Photo. Wessely grogne de plus en plus. On rencontre beaucoup de soldats anglais sur les routes, en ballade. Accoutrement des plus variés pour uniforme ce n'est pas uniforme. Pfannl paraît guéri de sa diarrhée. Arrivés à Murree à 11h-1/4. Dîné bon mais plus cher qu'au Kashmir. On change de tanga pour la troisième fois et toujours plus petite ; graissé la patte du boy de [Dhujibhoy?] et ça va tout seul. Descendu à bonne allure. Wessely boude sur une remontrance que je lui ai faite. Repartis à 12.20. Passé à Treh à 2h à l'octroi des routes (1 Roupie) à 4h et arrivés à Rawal Pindi 5-1/4. Beaucoup de mendiants grands et petits, musiciens etc. A mesure qu'on s'approche de Rawal Pindi. On rentre dans la civilisation, chemin de fer, sifflet qu'on n'a pas entendu depuis 6 mois, chambre d'Hôtel confortables, bains etc. etc. La patron nous reconnaît et nous reçoit convenablement. Pain complet, recousu une valise à Pfannl. Ecrit. Ecrit au médecin en chef. Soir : fait quelques pas autour de l'Hôtel et couchés à 9h. Il fait assez chaud mais malgré cela et les moustiques on s'endort assez vite.
1902 22 sept.
Très beau et chaud. Travaux domestiques. Levé à 5h. Déjeuner dans notre chambre, tout emballé ; un char à bœufs conduit nos effets à la gare, tandis que nous allons à pied, après être montés et la voiture de l'Hôtel qui nous attendait. Wessely grogne à cause de cette voiture et Pfannl trouve des excuses pour l'approuver. A la gare, on cherche à nous carotter pour les bagages qu'on finit par prendre gratis au nez des carotteurs que je reconnais pour les fournisseurs d'akkas.