Les Archives

1902 18 août
banquier dont ils espèrent obtenir qu'il prenne un de leurs chèques. Donné les ordres en conséquence à Salamaz et couché sous ma Mummery. Ecrit et lu une Gazette.
1902 19 août
Quelques gouttes de pluie dans la nuit. Couvert. Pluie et vent. Soir : plus ou moins couvert. Toujours vent d'Ouest. +2° Travaux domestiques. Levé à 5 1/4. Il fait à peine jour. Eckenstein paye les 5 hommes qui accompagneront Crowley et moi à la source sufureuse. Déjeuné, pris on part à 6h, en suivant le bas du glacier de Biafo, en longeant la rivière. On peut suivre un nouveau chemin parce que les pierres ne tombent pas encore du glacier. On gagne beaucoup de temps. En 1 1/2 h, on arrive à l'extrémité du glacier sur lequel on remonte pour passer la rivière. Badigeonné deux [blancs?]. Trouvé une [graine?] de 9-10 cm 3/4. Crowley marche aussi vite que nous aujoud'hui et nous rattrappe [rattrape] quand nous faisons quelques haltes. Les coolies marchent mieux que jamais et nous dépassent souvent. Fait quelques photos. Un peu avant d'arriver à Askoley, on descend au bord de la rivière qu'on suit jusqu'au pont de cordes de Monjong où on arrive à 11h. Traversé aussitôt avec Knowles, après Eckenstein, mis 3 minutes 1/4 pour traverser. On installe le camp près du pont toujours attendre les bagages restés à Askoley et qu'on veut désinfecter. Ils arrivent les derniers et on les met aussitôt sous une Whymper. On attend encore quelques couvertures qu'Eckenstein a commandé avant notre départ pour 2 roupies chacune et une corde de laine. Dîné en attendent et joué échecs puis fait ma désinfection. Parti à 3h pour la source sulfureuse, en suivant le bord de la rivière avec Soorfras qui n'est pas vif pour passer le pont de cordes. Arrivé à la source à 5h-1/4. Crowley n'y était que depuis 1/2h. Je l'ai trouvé déjà dans le bain, la [les] tente[s] sont près de la source et les hommes commençant à cuisiner . La source est toujours plus belle et ce soir particulièrement, elle présente un aspect vraiment fantastique ; les montagnes éclairées par le soleil couchant, avec des stries de pluie qui les Jeburch changent le bassin qui fume comme un lac en hiver sous la bise un peu froide dès qu'on sort seulement