1902
1 mai
des gens du Lakak qui ont passé le Zojila. A Koolan après Rewil, passé sur la rive gauche (photo à Vepara) jusqu'à Razam où tous nos coolies sont arrêtés ; il y a un magnifique emplacement de camp, des ressources dont le village qui est plus considérable que ceux rencontrés auparavant, mais Eckenstein veut s'en tenir au programme, malgré. Eckenstein s'embête à ne pas céder et on file à Bariparan où on retrouve Crowley et l'avant-garde qui s'y est arrêtée idem comédie et on refait pour Gaganghia, où il n'y a que 2 ou 3 chalets misérables qu'on dépasse et on établit le campement dans un endroit assez pittoresque mais dénué avec eux du nécessaire. Arrivés à 1 1/4h. A peine les tentes dressées, la pluie comence et dure une heure environ. Ecrit. Thé et plum pudding. Massé un porteur qui a mal au genou. Il pleut tout autour de nous et neige sur les hauteurs. Neige fraîche, mais pas très bas. Pfannl et Wessely vont rôder sur les hauteurs voisines et trouvent de belles primevères. Lu dans la tente les journaux de Mlle Reitzel jusqu'à la nuit ; bon dîner, malgré le mauvais temps qui ne favorise pas les cuisiniers. Soir : couchés vers 8h. Bien dormi malgré une forte bise, mais plus de pluie.
1902
2 mai
Très beau. Bise ; baromètre remonte à Sonamarg !
Travaux domestiques. Levé à 5h ; réveillé par Pfannl qui m'entraîne à aller rôder et photographier le lever du soleil, photo que je ne prend d'ailleurs pas ; il fait un temps magnifique que la bise a ramené. Redescendu au camp à 6h. Photo du campement replié les tentes, 6 porteurs se sont eclipsés ; premiers essais de Thibétain de Of. avec un bonhomme du Ladak qui n'y comprend pas grand chose ; on veut l'engager ; il n'en reste pas moins avec nous engagé probablement par nos domestiques. A peine, partis (à 7 1/2), on entre dans une magnifique gorge dominée par les contreforts du Basmaï Stn. (15652') dont les pentes sont si abruptes qu'il est impossible de les photographier sur une seule plaques ; avalanches qui descendent jusqu'à la rivière et forment des cônes de plus de 10m d'épaisseur et souvent 100m de front. Le sentier suit délicieusement le bord de la rivière, on rencontre parfois