1902
3 avr.
on rencontre les premiers allées de peupliers et jusqu'à Srinagar, il y en a des miliers ; pendant pus de 30 milles il y en a tout le long de la route et toutes les routes de Srinagar en sont bordées. Dîné à Baramula et reparti peu après, à 2h non sans avoir encore été interrogés, exhibitions de passeports. La route suit maintenant le fond de la vallée, très large, un peu marécageux, très cultivée ; bien irriguée ; beaucoup d'oiseaux ; des étournaux, plus gros que les nôtres et plus mordorés et chatoyants peu sauvages, se posent sur le dos des buffles pour leur prendre les mouches. Les buffles ne les dérangent pas. Croisé beaucoup de mahométanes à cheval la figure couverte. Le soleil est brûlant et les mouches gênantes ; la tunga est horriblement secouée, mauvais chevaux. Enfin, on arrive à 5h à Srinagar ; traversé le Jhelum sur un pont en fer, moderne, avec un pont levis. On descend à l'hôtel Neson au 13 sous. A peine descendus, on est est assailli par une foule d'obséquieuse qui nous offrent toute espèce d'objets. Débarbouillé et baigné ; on va faire ensuite, à la tombée de la nuit une ballade [balade] en ville on est escorté d'une foule d'indigènes qui nous embêtent tout le long de la route par leur obséquiosité, nous frayant un chemin dans la foule et profitent un moment de distraction pour nous offrir qui une photographie qui des échantillons d'habits , d'orfèverie ; c'est une obsession ; on a beau faire des marches et contremarches, on les a toujours au trousses ; et en rentrant à l'hôtel ils réclament des baschich. Eté un moment au salon puis dîner plutôt embêtant, tout le monde parlant