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1902 20 mars
est très brumeux, de sorte qu'on n'aperçevra la côte que très tard. Il n'y a cependant toujours pas de nuages au ciel et un bon petit air dans certaines parties du navire compensent agréable la chaleur qui est cependant toujours et forte. Préparé mes valises et bouché. Dîné, on n'aperçoit de nombreuses barques à voiles, en général à 1 quelques fois 2 latines qui ne peuvent pas s'éloigner beaucoup des bords, enfin on finit par voir un grand vapeur et peu après un phare, de nombreuse navires apparaissent dans le port qui est très vaste mais toujours point de côte. Enfin la brume se dissipe un peu et on se trouve à peine à 1/2 km du bord. Le pilote qui est venu à noter remonter une conduite d'abord au centre du port, m'attendant les visites officielles. On est mouillé puis près d'un navire où il y a un décès (drapeau anglais en berne). Quelques barques à une visite viennent accoster pour prendre les passagers qui sont pressés de descendre ; nouvelles manoeuvre du bateau. 1 agent de Cook et Soc. vient à bord, apporte quelques lettres et un de nos domestiques (Aldul 1). On leur donne rendez-vous pour demain matin, décidés à passer la nuit encore sur le navire et pour faire plus commodément nos déclarations douanières. On prend encore une tasse de thé à 4h. On leur donne rendez-vous pour demain matin, décidés à passer la nuit encore sur le navire et pour faire plus commodément nos déclarations douanières. On prend encore une tasse de thé à 4h. C'est le dernier repas que nous prenons sur le navire. Tous nos compagnons de voyage ont quitté le navire avec leurs bagages ; le navire manoeuvre dans le port de manière à entrer dans les doks [docks?], à un quai réservé en Lloyd autrichien dans le Victoria Docks. On finit par aborder définitivement à 8h1/2. Nous attendons encore en arrivant qu'on descond l'escalier puis à 9h nous descendons à terre. En nous rendant au buffet de la gare de Victoria, fait quelques connaissance avec le peuple indien. Comme il fait nuit mais clair de lune, le gaz n'est pas allumé. La première chose qui frappe, c'est que tout el monde vit en plein air, trop de marchands ambu