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1902 10 mars
au bout d'une heure. Au coucher du soleil, on n'est pas encore en face du Sinaï mais on croit le distinguer à l'horizon. Soir : fait quelques parties d'échecs avec Knowles, toujours aidé d'Eckenstein et qui me bat toujours. Eté causer à l'arrière du bateau puis couché à 9h.
1902 11 mars
Très beau le matin. Couvert l'après-midi et le soir. Baromètre toujours bas. Travaux domestiques. Levé à 9h-1/4. Pour le déjeuner. Lu tout le matin puis gymnastique avant le dîner. Après-midi : lu. Vu deux navires. Un peu dormi ; remonté lire puis causer à l'arrière jusqu'à 5 1/2h et fait de la gym préléminaires et saut. Dîné sans grand appétit ; la mer est légèrement agitée. Ecrit. Soir : fait une partie d'échecs avec Knowles qui me bat et une avec Eckenstein, nulle et fatiguante. Causé un moment avec les Autrichiens vu défiler des navires de nuite. Couché à 9 1/2h. Lu.
1902 12 mars
Très beau et très chaud. Baromètre toujours bas. Mer bonne. Resté au lit une partie de la matinée, sans être malade, mais parce qu'il fait trop chaud et que je n'ai pas d'appétit. Levé seulement à 3h pour prendre un bain puis recouché jusqu'à dîné où je mange de meilleur appétit. Soir : passé la soirée sur le pont à admirer avec Pfannel les jeux de lumières de la phosphorescences des méduses det toute grandeur depuis des microscopiques qui donnent l'éclat d'une paillette jusqu'à la gigantesque qui éclaire tout le sillage du navire pendant longtemps. Mais c'est à l'avant du bateau que le spectacle est encore le plus beau. C'est une rivière de diamants, mais combien plus belles quand on pense que plus tard cela a de la vie + est pour tous. Beau coucher de lune et innombrables étoiles mais celles de première grandeur sont à peine plus grandes ques le autres plus ou moins brillante qu'à la montagnes. Causé assez longtemps avec Pfannl puis couché à 9h. Lu - au lit ; assez vite endormi. Toutes les nuits, je rêve que je vais partir, mais je ne suis jamais prêt ; sentiment de bonheur de me réveiller dans ma cabine pourtant peu confortable quoique en première classe, par le fait qu'il y fait trop chaud, que le lit est trop étroit et qu'on ne sait comment faire pour avoir toujours un courant d'air frais. Causé assez longtemps avec Pfannl puis couché à 9h. Lu - au lit ; assez vite endormi. Toutes les nuits, je rève que je vais partir, mais je ne suis jamais prêt ; sentiment de bonheur de me réveiller dans ma cabine pourtant peu confortable quoique en première classe, par