Association famille Jacot-Guillarmod

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1901 22 juil.

bon quand il est caché. Bu un verre à Liddes. A Bourg-St-Pierre, on retrouve la caravane qui a commandé le dîner. Après-midi : déniché un porteur qui charge nos sacs sur un mulet et les mène aux chalets de Valtorrney [Valsorey] (supérieurs). Il laisse là le mulet et porté le provision à la cabane du Valtorrey. Nous restons Wasserfallen, Juvet et moi aux chalets sup. du Valtorrey pour y coucher. Brouillard dans la vallée, frais. Dormi un moment dehors puis rentré et écrit quelques cartes à maman, à Fritz, Mercanton et Forax. Ecrit. Soir : trois fois chanté avec les vachers jusqu'à 11h du soir. Couché sur le foin et dans les puces.

1901 23 juil.

Couvert. Brouillard. Vin et neige le soir. Levés à 5 1/2. Il y a du brouillard partout. Réglé nos comptes, le vacher-chef nous tire une carotte ! Réponse. On demande bien ça aux Anglais ! Partis à 7h pour le Velan. Remonté le sentier à la grande moraine où il y a une langue de gazon qui atteint presque le haut de la moraine. A 8h, laissé les sacs sur la moraine et commencé à remonter le glacier de Valsorey jusqu'à la bifurcation qui mène à gauche au col des chamois, à droite dans le serac en labyrinthe sous le velan. Le brouillard nous enveloppe si longtemps que nous renonçons à aller au Velan après être monté jusqu'au milieu de labyrinthe. Revenu à nos sacs où en attend une éclaircie pour photographier la cabane. On y monte en 1 1/2h. Arrivés à 11 1/2. Rechangé. Dîné. Causé et joué aux échecs tout l'après-midi. Le brouillard persiste toute la journée et le soir il commence à neiger. On fait un sentier jusqu'à l'eau. Soir . joué aux échecs et remets à 10h.

1901 24 juil.

Très beau. Après-midi : un peu couvert. Travaux domestiques. Levé à 6 1/2. Déjeuner. Fait plusieurs photos. On monte ensuite avec Wasserfallen, Schenk et Probst sur l'arête de la pointe de Basseteresse puis on enovye les gos avec Wasserfallen. Monte au Combin de par l'arête. Arrivés au sommet vers 11 1/2 ; fait des photos. On essaye de descendre sur le col des maisons. Blanches, mais les pentes de glace sont trop raides et dures. On remonte à l'arête puis on descend par le glacier de Metten à la cabane. Rechangé à cause , huit nombreuses glissades