Les Archives

1897 17 août
Très beau. Travaux domestiques. Levé é 4 1/2. Seul, réveillé le garçon et déjeuné froid. Pris la poste Vissoie ; petit Mars à brecette à un voyageur et beaucoup de bagages derrières qui s'expédient par la poste. On coupe une partie des lacets ; belle route surtout au dessus de Niouc, galeries, route en corniche âgée de 25 ans. Au bout des galeries ; rencontré Madame De la Harpe qui rentre de ses vacances et me dit que Desmeules et cie m'attendent à la cabanes. Quitte ma poste à Vissoie et je laisse mon sac à monter à Zinal, parti à pied par un temps splendide et pas trop chaud pour commencer, puis après Ayer bout en papotte le soleil plus haut me fait Imer , endroits charmants, contours à l'ombre quelques étrangers descendent. Arrivé à Zinal à 11h. Eté au Mont Durend, puis monté un peu au-dessus pour me sécher. A 12 1/2h, diné-lunch ; trouvé MM Thury frères, Leroy et Desmeules. Après dîner (casse d'une pile d'assiette) été prendre le café au Beso, puis réclamé mon sac, réglé mon compte et partis à 2 1/2 pour la cabanes Mountet. Beaucoup de monde y monte et quelques dames dont deux se perdent en route.Au petit Mountet, MM Thury nous quittent pour faire de la photo et rentrer à Zinal. Il est 4 1/2 lorsqu'on descendu de la moraine dans le glacier. On prend le milieu puis on oblique jusqu'au bord droit pur revenir après quelques champs de neige inclinés plus au milieu jusqu'au moment où on voit la cabane où on quitte le glacier pour trouver un petit sentier ; 172 h après on est à la cabane à 7-1/4. Trouvé Vaucher, Hausamann et Dunand qui sont montés ce matin. Rechangé et soupé plus ou moins bien. Ecrit. Couché à 9 1/2 ; à ce moment arrive Monsieur Archinard qui est monté avec une lanterne. Causé et rigolé jusqu'à 10h.
1897 18 août
Très beau. Réveillé à 2h par des caravanes qui partent et la notre qui s'apprête à partir ; à 4 1/2 pour le col du Trift ! On ne s'encorde qu'au milieu du glacier où il devient un peu incliné. On trouve parfois des traces, mais la neige fraîche les a en bonne partie effacées. On finit par