1897
12 août
chez lui. Soir : été chercher ma valise chez Monsieur Vittoz, puis redescendu chez Duvoisin. Eté chez Henzi voir s'il venait avec nous demain. Bu un verre en famille. Revenu faire les sacs chez Duvoisin et couché à 11 1/2. Lu - au lit.
1897
13 août
Couvert jusqu'au soir où ça se découvre puis ça finit par être beau.
Travaux domestiques. Levé à 4h. Déjeuné. Astiqué et parti avec Duvoisin par la gare. Tous les Lausannois inscrits pour la course du Grand Combin sont là ; partis à 5 1/4 pour Martigny. En route d'autres copains rappliquent et on finit par être 22 pour monter la vallée de Bagnes. Quelques unes montent avec la porte, 13 à pied. Il fait chaud bien que ce soit couvert mais peu à peu le temps se découvre pour arriver à Sambrencher et il y fait très chaud bien que ce soit couvert mais peu à peu le temps se découvre pour arriver à Sambrencher et il y fait très chaud , je ne m'y arrête pas mais j'attends la caravane qui a bu un verre ; je retrouve encore deux clubistes et on est 15 pour aller dîner à Châbles, il fait très chaud sur la grand route. On arrive à midi à Châbles et on boit une absinthe amenée en attendant le dîner. On dîne à 1h très bien et pas cher (cher Monsieur Nicolier, hôtel du Gietroz). On reste à blague et à boire avec Trolliet. Guide jusqu'à 3h1/2.On est rattrapé par Mme Delasoie qui vient avec nous invité par Monsieur Bornet. On monte encore péniblement sous le soleil à Champex où on boit un verre et on route pour Lourtier où on arrive à 3h. On va à l'Hôtel national chez Maurice Luy où on commence par se sécher puis en attendant le souper je vais préparer la charge du mulet pour demain. Soupé à 7h. Très joyeux. M. Delasoie est désopilant et fait aller le patron qui offre quand même les bouteilles. A 10h, on va se coucher après être resté quelques temps à blaguer encore à un bout de table pus sur le foin, chez Pierre Luy Delasoie recommence ses montures et sorte qu'on ne s'endort que vers minuit. Relevé à 2h., il fait très bien, belle lune.