1897
29 juil.
Sale temps. Bise. Après-midi : plus ou moins beau. Soir : beau.
Travaux domestiques. Levé à 4 1/4. Déjeuné. On se prépare à partir mais du côté de la vallée à 5h-5 départ pour Sion en bas la Val d'Hérens. Toujours plus ou moins sous la pluie jusqu'à Sion. En 35 minutes jusqu'aux Haudères et 65 minutes à Evolène. On congédie le porteur après lui avoir réglé son compte . On continue à allonger jusqu'au Pont de . Rencontré le dernier changement de la cabane du col de Bertol ; le reste est à Evolène. Arrêt au pont pour changer de chaussettes. Conod a mal aux pieds ; il va jusqu'à Enseigne et descend avec un mulet. Il me rattrape après le contour des Pyramides d'Enseigne. Descendu en char avec lui jusqu'à Sion où on arrive à 10 1/2 avec l'Express. Voyagé avec Monsieur de Torrente et Conod. On retrouve notre Pfarrer [Pfarrer?] qu'on lâche enfin à Lausanne. Boulotté à St-Maurice dans le train. A mesure qu'on se rapproche de Lausanne le temps se remet au beau. Rave ! Arrivé à 1 1/4. Monté chez Madame Vittoz me rechanger et de là faire diverses courses en ville. Commencé par ne trouver personne puis à la fin je vais chez Hertig qui dort.Causé jusqu'à 4h. Eté avec son vélo en ville, voir Meyer, Nicole, Neyroud, Jean Martin, Duvoisin (acheté des photos) et revenu chez Hertig avec qui je soupe à 8h. Eté chercher ma valise chez Madame Vittoz avec Hertig et on la laisse chez Noverraz. Vu Roehring et Bovernand et les gym. revenir de Schaffhouse puis descendu en funi à Ouchy chez Nicole, avec Neyroud m'a donné une faire de Sandales pour les grimpades de rochers (caucase !). Il vient avec moi jusqu'à Montbenon où je vais coucher chez Hertig à 11-1/4. Il me rentre qu'à minuit. Démonté son lit et lu - au lit.
1897
30 juil.
Beau. Bise.
Travaux domestiques. Levé à 7 1/4. Eté déjeuner avec Hertig puis gare avec lui. Train jusqu'à Neuchâtel. Lu. Eté à la gare et de là, train des Verrières. Lu. Arrivé après bien des lenteurs avec Verrières à 2 1/2. Maman, Marc, Hélène sont à la gare. Dîne. Après-midi : écrit à Desmeules après avoir corrigé les épreuves du Mont-Blanc. Ecrit à Petremand, à Monsieur Pinard