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1897 1 avr.
Couvert. Plus ou moins sale temps. Soir : plus ou moins clair. Fort vent. Travaux domestiques. Levé à 7h. Déjeuné. Eté sur le port voir notre Félix Fouché puis la Camp. Tonache chercher nos places puis monté à la gare chercher la vile de Tante Louise qui est déjà au port. J'y redescends et fait enregistrer la malle et mon vélo (5fr). Forte carre de pluie ; attendu sur le navire qu'elle passe un peu. Tout travail cesse dans le port ; les hommes ne sortent plus qu'avec de gros manteaux en toile goudronnée ou en caoutchouc. Vers 10 1/2, la pluie s'arête un peu, je prends le train pour aller chez Tante Louise où je reste pour dîner. elle finit ses valises. Dîné et causé jusqu'à 2h-1/4 parti pour prendre une train jusqu'à la Joliette. Monté nos bagages et été chercher les miens à l'hôtel après avoir été à la poste voir s'il n'y a rien. Réglé mon compte à l'Hôtel de Tunis, pas trop cher, puis Bateau. [L---?] des Africains à multiplication ; rapaces et marchandeurs. A 5 1/2, on part par un temps assez beau, mais une mer houleuse, si bien qu'au bout d'une heure, j'ai la mal de mer et je commence à dégobillier mon dîner , et dès lors plus mèche de rien prendre. Je reste couché ; toute la soirée, la nuit etc. Marseille. 1 Joliette 2. Joliette et soleil 3. Mélasin 4. Mélasin 5. Charmeur serpent 6. Tram.
1897 2 avr.
Fort vent, mer endiablé quelques fois pluie. Le matin, j'ai assez bien dormi mais ça ne va qu'a condition d'être tout à fait couché et de ne pas même lever la tête ; sitôt que je me relève ça recommencer à danser et j'ai mal au cœur. De l'après-midi, au passage de la Sardaigne je me lève pour voir les îles St-Pietro et Antioco, mais je rends le peu de soupe que j'avais prise pour le souper. Je me recouche et ça va