1897
2 avr.
pour le reste de la traversée qui a été de plus en plus mauvaise. Roulis affreux et bien plus pénible que le tangage.
1897
3 avr.
Ce n'est qu'en arrivant dans le golfe de Tunis que les vagues diminuant un peu mais non le vent qui semble souffler de plus ou plus. Enfin à l'entrée du canal de Tunis, ça va bien. N'étions au 3ème classe des soldats et des voyageurs qui avaient tous vu joliment de pays, mais malgré cela, il n'y eau que 2 ou 3 personnes qui ont un peu mangé ; en seconde classe c'est la même chose.A Tunis, trouvé Hélène au débarcadère avec les Berney, Guye ce. Je vais retirer les bagages mais il me manque la pompe de mon vélo. J'ai beau fouiller partout je ne puis la trouver, je perds au moins 2 heures à la chercher, rien n'y fait je reviens dépité avec Madame Bénay qui a eu la bonté de m'attendre jusqu'au bout. Entré à Tunis. Très intéressant. Beaucoup d'Arabes, il me semble plus que d'Européens en haut car plus de costumes indigènes. Rue étroite et cependant assez sûres. Arrivé chez Hélène à 1h. Astiqué puis bon dîner qui fait plaisir après deux jours de diète. Après-midi : lu des lettres d'Hänni, déballé nos affaires puis été à la poste télégraphier à maman. Acheté un chapeau de paille et retourné à mon navire ou je ne puis retrouver ma pompe. Passé dans la rade voir un enivassé (avec Hélène) puis à l'acense Tonache qui à l'air de se ficher de moi ; on verra. Rentré. Ecrit à Hänni à Malte. Soupé. Soir : écrit. Lu - au lit que j'ai fait dans la chambre d'Hélène.