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1885
Ce fut avec une certaine agitation {contentement} que lorsque j'eus déchiré l'enveloppe, que je lus ces mots : Tu as sans doute été contrarié en recevant ma dépêche. … et deux lignes plus bas : mais la course n'a été que renvoyée que de deux jours. Je pense bien que ce commencent [commencement] de lettre avait été composé aussi à dessein. Tant mieux c'est alors, {car} il propduisit l'effet dont je ne me rendis compte que plus tard. Tous mes sentiments d'animosité que j'avais eu auparavant s'envolaient les uns après les autres à mesure que je lisais, et de plus le plan qu'il nous proposait pour notre course était assez bien choisi. Je montrais la lettre à mes parents qu'eux aussi me reprochèrent mes manifestations d'aigreur. Pendant cette matinée, je n'eux plus rien à faire à la maison. et je profitais pour aller me baigner, puis à faire parvenir la lettre à mon camarade qui avait aussi eu une belle peine à contenir sa mauvaise humeur.
1885
{Mes parents étaient couchés depuis près d'une heure lorsque je pus enfin me livrer au repos.}
1885
Enfin le soir arriva. Je ne fis pas grand-chose après-midi, si ce n'est de péparer de nouvelles provisions. Car nous avions dû nécessairement manger celles que nous avions fait auparavant, ne sachant pas quand nous pourrions de nouveau nous mettre en route. Ces provisions ne consistaient qu'en nourritures, car nous pensions nous défendre de nous arrêter dans les restaurants. Nous avions calculé que nous arriverions que tard dans la soirée aux environs de Moutier. Pour les cannes, nous en couperons dans la forêt que nous renconterons si nous sommes fatigués, quitte à nous en débarrasser à la 1er occasion si elles nous incommodent. Vers 9 heures du soir (tout était prêtparé pour que le matin nous n'eussions quà nous habiller, prendre un frugal déjeuner et nous mettre en route avant 4 heures.
1885
Enfin le soir arriva. Je ne fis pas grand-chose après-midi, si ce n'est de péparer de nouvelles provisions. Car nous avions dû nécessairement manger celles que nous avions fait auparavant, ne sachant pas quand nous pourrions de nouveau nous mettre en route. Ces provisions ne consistaient qu'en nourritures, car nous pensions nous défendre de nous arrêter dans les restaurants. Nous avions calculé que nous arriverions que tard dans la soirée aux environs de Moutier. Pour les cannes, nous en couperons dans la forêt que nous renconterons si nous sommes fatigués, quitte à nous en débarrasser à la 1er occasion si elles nous incommodent. Vers 9 heures du soir (tout était prêtparé pour que le matin nous n'eussions quà nous habiller, prendre un frugal déjeuner et nous mettre en route avant 4 heures.