1890
25 mai
Très beau puis couvert. Après-midi : quarres puis couvert. Baromètre baisse.
Travaux domestiques. Levé à 3 heures. Astiqué. Attendu le déjeuné. Rempli deux bouteilles de gentiane. Le Bueb nous fait attendre son lait. Parti à 5 heures. Commencé par faire 500m. en 40m. Fleurs. (Ramure, Thora, Primevère). Halte au haut du pertuis d'Aveneyre. Chique dégringolade jusqu'aux Chalets d'Aveneyre. (sud Ayerne). Déjeuné au bord d'un torrent. Eau de cerise (!) Fumé. Tiré. En avant pour la vraie ascension de la Tour d'Ay [Aï]. Lentement mais encore trop vite. Joli vallon du l'Hongrin et des lacs. Rond (eau froide) et pourri. Montée plus ou moins pénible dans la neige jusqu'au sommet du col. Chique glissade après avoir encore attendu Gross. 1 bout. de nouveau puis cassé une croûte au-dessus des Chalets de Mayen. Grimpé à la Tour d'Ay (2335 m.) Resté un petit quart d'heure (rave). Vue magnifique. Chique descente. Dîné aux Châlets de Mayen. La pluie nous chasse d'1 chalet mais pas pour longtemps. On se rembarque et parti pour la descente. Dégringolade dans les règles jusqu'à Leysin où on retrouve Lauthrey et son copain. Carré dans les règles. D'autres voyageurs arrivent plus ou moins trempés dans notre auberge du vieil Yvorne ! Commencement de nos chants. Fumé. Bouloté. Réparti à 4 heures. Vaste bidée pour descendre. Une de mes plus fortes.
On arrive en bas avec le chien de Corbeyrier et Schumacher et ? de l'école indus. à 5h-25. Attendu les autres - à 5h. On ne veut pas prendre le train de 5 heures. Café de la gare. A pied pour Roche. Mur oppos. [Lieu.?] Israël déchire son pantalon etc. On finit par arriver à Roche à 7h. Bu 1 sirop. Chant puis commence à se taire. On est plus ou moins fatigués. Train secondes ! jusqu'à Lausanne. Vaste chant aux gares. On retrouve Lauthray à Montreux ou pas là, puis Röhring, puis Dumas (qui est allé à la Cape aux Moines) et le CAS au Portail de Fully. Vite couché. Plus ou moins lu jusqu'au lit.
Gentiane 1.50
Sirop 15.