Les Archives

1890 24 mai
Très beau. Baromètre idem puis couvert et orage au N. Soir : beau. Travaux domestiques. Levé à 9h. C'est Israël qui me réveille ! Rangé. Ecrit. Eté à l'Ecole de Médecine. Pas de physiologie. Eté avec Cordey et Ducret au bord du lac. Bateau. Bain de pied. Remonté avec la ficelle avec Ducret. Dîné. Rechauffé. Préparé à partir. Plantes. Gare. Fumé. Monsieur Forel. Chaud dans le train. Monture (Et en chantant.Quand tu m'disais). Arrivé à 5 heures à Chillon. Veytraux. Bonne transpirée pour commencer. Ça devient pénible d'autant plus que j'ai la flemme. Recourbes. Fontaines. Absinthe. Cassé une croûte et continué à remonter. (Il y en a qui montent tout droit et d'autres, plus sages, montent en suivant les zig-zag. Obrist et moi flemmons, Gros et L. Vittoz guident la queue. Ils s'éreintent. 1 bout du visa[ge?] à nous deux Obrist . En route pour l'arrête qui ne me paraît pas si dure qu'on veut bien le dire. Fleurs. Vue complète et épatante sauf les géants d'Oberland. Glissade. Bidé le sentier au-dessus des Chalets de Naye. On est de l'autre côté de l'avant Mont à la nuit. Gros est rond. On n'est plus fichu de faire avancer. Les autres filent en avant, ou plutôt continuent normalement à descendre tandis que mois, deux Vittoz, nous attendons Gros. On le tient sous les bras puis on prend son sac, puis sa canne et il passe ses bras autour de mon cou. On va comme ça une 1/2 heure, puis Vittoz va aussi un bout comme ça jusqu'enfin je le lâche et file en bas chercher du renfort. Gentiane. Rechangé de chemise. Fumé. Lampe qui ne vas pas. Soupé. Trop bu de lait. Les traînards arrivent. Fumé. Eté coucher à 11 heures sur le foin chaud. Pas en mèche de dormir. Male au coeur. Je fais lever la bande. Quille. Retouillé. Plus ou moins bien reposé. Ficelle 50. Gamelle 1.-