1925
20 avr.
jusqu'ici. Toutes les banques et administrations sont fermées. On prend le petit tram (qui sera bientôt remplacé par un électrique) qui nous mène celui-là là, à Khartoum Nord par le grand [n'aduc?] pour train, tram et voitures, piétons etc. en 7 arches sur le Nil. On change de tram et le suivant nous mène en bas le Nil à des villas et jardins où le monde s'ébat, des éclaireurs grecs chaütent et ont des fusils de chasse. On descend au Nil et on attend le Ferry qui tarde à venir. On a chaud. On finit par traverser sur [Ondourman?] et on attend encore le tram (photo en couleurs). On traverse la ville [indigène ? indiquée?] tout en [pisé?]. On finit par arriver à la place centrale d'[Onderman?]. Mademoiselle Feyler achète des colliers d'ivoire et d'ambre et bracelets d'ivoire. Les Arabes ne savent pas sculpter l'ivoire comme les chinois ou les japonais. C'est plus grossier, mais relativement bon marché. On prend un café et on reprend le tram pour le Fery qui nous dépose sur la pointe entre les 2 Nil. Tram pour rentrer en ville. Beaucoup d'indigènes en assez belles toilettes et masque blanc du nez au menton. On rentre à l'hôtel par une [porte?] tiède. On se met à l'aise. On dîne à 1h. Essayé de dormir. Il fait trop chaud. Écrit 1 lettre à la Gazette. Été faire une photo de la statue de Gordon sur son dromadaire. En rentrant, trouvé le fils [Jersîn?], fils du Docteur de la vallée que j'avais connu à 12 ans et qui en à 42 ! Causé avec lui, au souper. Fini ma lettre de la Gazette. Soir. Dîné. Causé avec le patron. Rebouclé mes malles. Écrit. On couche de nouveau dehors après avoir été faire un tour pour regarder les étoiles. Bien dormi.
1925
21 avr.
Beau. Après-midi. Un peu couvert. Baromètre 725.
Travaux domestiques. Levé à 6h1/2. Déjeuné. Été avec Marie Feyler acheter 1 lit de camp assez cher 3 12. Écrit puis à la banque chercher 40 Livres [sterling?] pour mon voyage jusqu'à [Entebbe?] au Fort [Postal?] et probablement au delà. On achète encore des cartes postales; je passe une 2ème fois à la porte restante où je ne trouve pas la lettre de Marc qui a naturellement manqué le courrier et le bateau. Réglé ma note à l'hôtel un peu salée, mais tout est cher à Khartoum et Weber nous conduit en auto au bateau, près du village arabe. Il est 10h-1/4. Trouvé encore Monsieur Jersin