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1925 14 avr.
ravinées. Il y a cependant beaucoup de villages dans le désert et les sentes sont nombreuses. Parfois le sable grouille d'individus ou de bétail. Encore vu un enterrement. Vers midi on casse une croûte, mais sans enthousiasme. Le wagon restaurant est plus cher que les indigènes. Limonade glacée. L'après-midi, il fait si chaud que les vitres noitres sont si brûlantes qu'on ne peut plus les toucher de la main. A Kom Ombo, reçu un télégramme de Marc, me disant qu'une lettre de lui m'attend à Khartum et de lui téléphoner ce soir. On finit par arriver à Assouan à 4h-1/4. Vu les [Leclerc?]. On continue jusqu'à Shellal, pour y entreposer les bagages. Le bateau n'étant pas encore là, [ppour Mehfa?]. Les bagages sont mis à la consigne pour 2 francs 50. On revient en train à Assouan et on descend à l'hôtel Saint-Jämes, où on retrouve Messieurs Demargeon et (belge) qui vont étudier des exploitations agricoles. Dîné à 8h après un bon bain, mais cher. Été téléphoner à Marc, à Louxor, chez des juifs qui m'offrent une tasse de thé à la menthe délicieux. Acheté un col. Soir. Causé un moment avec un boche (Wassermann) qu'on boÿcote ensuite. Café et vite couchés et bien dormi.
1925 15 avr.
Toujours très beau et très chaud au m ilieu de la journée. Travaux domestiques. Levé à 7h. Déjeuné. Matthey est déjà en campagne et a trouvé de jolis mimosa à barbe qui sentent comme la citronelle et en a mis dans nos assiette. Il va de son côté avec les belges. Nous faisons, avec Marie Feyler, le tour de l'île d'[Eleplantine?], puis on fera à pied, à [harens?], le désert et les dimetières [voire?] l'obélisque qu'on n'a pas encore fini d'extraire et qui eût été énorme. On revient par les abattoirs et le bazar à l'Hôtel où je continue ma lettre pour la Gazette jusqu'à 1h. Dîné. Après-midi. Café. Continué et fini ma lettre. Remballé ma machine et payé mon compte. On fait rabattre 10 piastres au pirate d'hôtelier. On va à la gare, moitié à pied, moitié en voiture. A l'arrivée du train, de Louxor, trouvé Biermann qui est toujours en retard d'un ou deux jours sur notre itinéraire. Cette fois je le quitte définitivement. Nous reprenons le train pour [Hollac?] et trouvons cette fois