1922
16 juil.
se coucher + vite, à 7h. Bien dormi, malgré une bise enragée.
1922
17 juil.
Encore forte bise, mais de + en + beau et + chaud, au Soleil. Baromètre 576.
Travaux domestiques. Levé à 7h1/2. Bruchez fait le déjeuner. On jour un moment aux cartes, mais le temps s'améliore, on descend aux chalets de Pauma: vu plusieurs marmottes, mais pas de chamois. Photo de la Ruinette et du grand lac de Chanrion et 1 du Mont Gelé, mais toujours dans les nuages. Remontés à 1h à la cabane. Fait un bon dîner. Après-midi. Photos. Écrit dans le livre de la cabane. Bruchez me donne la nomenclature de tous les endroits de Chanrion. On cherche des chamois à la jumelle. On voit des traces en Fiozerey. Photos autour de la cabane. Écrit. Un pinson des neiges a fait son nid à l'angle. Soir. Écrit dans la cabane. Il y a plusieurs nichées [d'écloses?] en Pauma. Il fait bon au Soleil, mais la bise tire toujours et les hauts sommets restent dans le brouillard. On fait le souper tôt. On règle les comptes. J'en ai pour 50 francs de logement à la cabane et de bois. Soir. Couchés à 7h1/2. Il fait un peu plus chaud dans la cabane. Bien dormi.
1922
18 janv.
Très beau. Pas un nuage au ciel. Baromètre 577. Gel.
Travaux domestiques. Levés à 6h. Bruchez fait le chocolat. Déjeuné. Je vais faire des photos de montagnes réfléchies dans le petit lac au dessus de la cabane. Partis à 7h pour le bas de la vallée. Vu des marmottes. Le bétail monte les lacets du Lancey. 3 taureaux en veulent aux habits rouges de Marianne. 2 photos. On descend lentement la vallée, mais personne ne monte à la cabane. Chèvres et modzon. Le pont de pierre est encore sous l'avalanche. On le passe sans le voir. Moutons sous le Glacier de Giétroz. On casse une croûte puis on monte à Mauvoisin où on dine. Le Docteur Carron a l'air aussi rateau que son père ! Marmottes. On se regroupe jusqu'à 2h. Repartis pour Fionnay où on passe vers le petit lac artificiel. On descend à Lourtier, au Soleil. Rencontré Gabus qui n'a pu monter à la cabane, par suite de faux renseignements sur l'état des chemins. On voit beaucoup de ravines des pluies des jours précédents. A Lourtier, le père Pierre Louy a de la
