Soir. Billard. Mercanton téléphone qu'il est rentré hier de Jan Mayen. Il a dû faire quelques fois le poing dans sa poche, a eu pas mal d'avantures mais ne parait pas avoir rapporté beaucoup de neuf. Été au C.A.S. et causé avec Mercanton jusqu'à 10h1/2. Rentré à 11h. Écrit et lu - au lit.

Beau. Baromètre 728. Brouillard le matin. Soir. Très beau. Travaux domestiques. Levé à 8h-1/4. Déjeuné avec grand-papa [Borch?]; Rasé. Il va à la gare faire un tour avec 1 Monsieur Jaton. Copié les photos de hier, bien réussies. Lu. Thé. Mis ma table en ordre et préparé valise pour ce soir. Écrit. Visite des malades. Après-midi. Café. Billard. Rochat m'apporte tout ce qu'on a trouvé jusqu'à maintenant aux Grottes des Dentaux. Parti avec Madeleine pour la gare et Neuchâtel, par un train omnibus. Lu. Un peu dormi. Quelques grêbes et canards sur le lac. Grand maman et Tante Caroline viennent à la gare. Madeleine leur donne une valise de poires et quelques cadeaux pour sa fête. On continue sur Saint-Blaise. On va prendre nos quartiers chez Joseph, car les Clottu ne pourront pas nous loger. Madeleine se rechange. Rencontré Edgar qui rentre de Frochaux en moto avec des champignons. Nous arrivons parmi les derniers, à 6h1/2 chez Alfred Clottu. Il n'y a + que Morel qui arrive plus tard. Il y a 36 personnes, dont 11 étaient à la noce d'Alfred et Clara, il y a 25 ans à Douane. On se met à table à 6h1/2. Très bon diner, apporté par un traiteur que les époux Clottu s'acharnent à critiquer et à trouver mauvais. Bonne soupe avec légumes; laitures, jambon et pommes de terre, très bons; gros pâté groid et salade, glaces, beaucoup de bombons et raisin. Soir. On ne sort de table que vers 11h, après quelques discours et nombreuses lettres, télégrammes. C'est Horni qui fonctionne comme major de table: Philippe souhaite ses voeux à ses parents, avec nom des enfants; il a bien appris à parler, malgré son bec de lièvre. Je rappelle les souvenirs de la noce, il y a 25 ans, en reprenant les notes de mon journal d'alors; Perrin Docteur rappelle les étapes politiques d'Alfred et Ed. Berthoud, la façon dont il avait été nommé Conseiller Général à Saint-Blaise, alors qu'il était sensé être domicilié à Berne, où il finissait ses études. On va ensuite sur laterrasse qu'on a recouvert d'une bâche, tant