1921
20 juil.
Ils dînent chez nous avec Nicole. Soir. Causé au verger et au frais, en prenant le café et en finissant de préparer la course. Ils rentrent à 10h. Écrit et lu - au lit à 10h1/4.
1921
21 juil.
Beau. Chaud. Baromètre 729. Soir. Orage.
Travaux domestiques. Levé à 6h. Rasé. Déjeuné avec Grosdidier. Fini les sacs. Partis pour la gare où on retrouve Perrier qui est allé faire signer les cartes du C.A.S. Train pour Brigue. Dîné entre Sierre et Brigue. Train pour Gletsch. En y arrivant, vers 4h, 1 gros orage éclate. On trouve une voiture de retour qui rentre à Andermatt, pour 40 francs. On part à 4h1/2 sous l'averse, mais elle cesse au bout d'1/4 d'heure jusqu'au Belvédère où on arrive vers 5h1/2. On y prend une assiette de soupe et on finit les provisions périsables. Le cocher est très familier avec le personnel de l'hôtel. Il a passé plus de 1000 fois la Furka, dit-il, et ses chevaux qui ont 20 ans, plus de 300 fois. On repart à 6h sous un nouvel orage qui dure jusqu'à Bielen. On relève la capote et on aperçoit peu après la cabane Heine à 1h1/2 au dessus de Alplanch. Quand commencent les lacets au dessus de Realp. On descend à pied, par les raccourcis. On repart en voiture. Le chemin de fer de la Furka est en déconfiture et ne circule que jusqu'à Gletsch, bien que le tunnel soit percé et la voie établie jusqu'à Andermatte. On laisse la voiture à Hospenthal et on descend au Gasthaus du Saint-Gotthard, vers le double pont de la Renss du Gotthard. Gentil hôtel, très propre, belle chambre, à vieux meubles que je photographierai demain matin. On se nettoie un peu et on prend du café au lait. Soir. On va faire encore un tour dans le village et on se couche à 10h1/4. Lu au lit et vite endormi.
1921
22 juil.
Beau. Chaud.
Travaux domestiques. Levés à 7h. Déjeuné. On trouve un porteur qui porte nos 3 sacs au Saint-Gotthard. On monte à pied, en passant vers une scierie de Serpentine; scies, [bruines?].. Un contre-maître nous fait remarquer que l'entrée est interdite. On a tout vu, cependant. Photo. On reprend la route du Saint-Gotthard. Quelques autos et side-cars. Peu de touristes. Il fait chaud. Marmottres, dans la petite plaine de [Gamsbodeu?], au milieu du bétail. Une seule voiture nous rattrape. Photo, où papa a dû faire