1921
29 mai
Halte puis on descend dans la plaine où on prolonge un peu et on monte à la Vendale pour la grande pente de la glissade de l'année passée. J'ai de la peine à arriver en haut le dernier bout; je reste en arrière avec le Docteur Vuithier. On arrive au sommet comme le programme le prévoyait à 10h, moi à 10h1/2. Peu mangé. Un peu dormi. Après-midi. Repartis à midi-1/4 pour aller dîner sérieusement au pied du col de Perron, après quelques glissades qui ne vont pas aussi bien que l'on espérait. Un peu dormi. Redescendus par la base des Perron, sur le Col du Passet, sans trop pétouier, bien que je me trouve avoir plus de flair que Delez, qui n'avait jamais conduit de touriste à la Vendale, mais n'y était allé qu'à la Chasse. Longue halte au Passet. Photos. Repartis pour le Passet, vers 4h. Le sentier n'est pas facile à trouver et Deley ne le connait guère. Joli paysage, assez [h--té?]. Grands sauts de Rochers. Belles cascades. Un bout dans les rochers, très calme, la rivière a l'aspect des Gorges du Trient avec un tronc d'arbre en travers, ressemble à un pont sans sentier qui y conduise ! Un peu avant d'arriver en bas, on retraverse la Barberine sur un petit pont et on se trouve de nouveau en Suisse, sans avoir affaire aux Gabelous, Français ou Suisses. On casse une croûte, à Châtelard-frontière. Je me lave les pieds et change de bas. Je n'ai toujours pas faim, mais soif. On reprend le train pour Finshaut puis pour Martigny. Le Docteur Vuithier trouve l'ingénieur du Martigny-Châtelard, avec 1 Monsieur Loeuve, ancien camarade de Poly qui nous fait tous passer en IIe classe. A Martigny, mangé et bu 2 assiettes de soupe qui me ravigottent. On attend 1h le train, puis train pour Lausanne où je dors presque tout le temps. Arrivés à 11h. 1 dernière chope, avec les camarardes de courses, dont je ne connaissais que