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1920 20 sept.
parce qu'on s'est mis dedans à < blanc ? >. On s'embourbe dans une rigole glueuse. On s'en sort au bout d'une 1/2h. On repart par Sonceboz-Pierre-Pertruis-Tavannes-Moutier-Delémont. Thé et gâteaux. On fait de l'essence et on file par Laufon et Bâle, sous la pluie. Arrivés à Bâle à 6h. Douane vite faite. On part pour Muhlouse, dans la nuit. On voit des lièvres. On arrive à Mulhouse à 7h1/2. On cherche à coucher, mais c'est difficile. On finit par trouver une chambre à l'hôtel du Nord, à côté de la gare. Perrier est parti à 8h pour Strasbourg, en train. On dîne à l'hôtel d'une choucroute garnie. Soir. On va faire encore un tour en ville près d'1 café. Écrit à Madeleine. Rentrés coucher à 10h1/2. On défait un lit. Couché par terre et vite endormi.
1920 21 sept.
Couvert et 1 peu de pluie. Après-midi. Plus ou moins beau. Soir. Pluie. Travaux domestiques. Levés à 7h-1/4. Déjeuné et partis à 8h-1/4 pour Cerney en ruines et le vieil Armand (Hertmanerwilerkopf. Bristlen nous conduit en machine jusqu'à la cantine du vieil Armand. On monte au sommet par les raccourcis (voir les descriptions, dans l'Illustration I). Le brouillard se lève heureusement et on a une belle vue sur la plaine d'Alsace... Photo. Causé avec des soldats français qui élèvent un monument aux 60.000 morts du Vieil Armand. On redescend sur la cantine où on prend du pain et du fromage et boit une des bouteilles de Charles-Henri. Repartis à 11h1/2 pour Colmar où on arrive à midi 1/2. On visite les 2 cathédrales, où il y a une noce. Causé avec une vieille Alsacienne qui a les Boches dans le nez. Écrit 1 carte à Madeleine. Repartis à 1h pour Strasbourg par [Schattstadt?]. Arrivés à 3h. On va voir la