1920
18 sept.
Soir. Bon dîner, avec eux et les Payot. Gentille soirée au salon, avec eux jusqu'à 11h. Monsieur Kunz est en veine de confidences. Café - Kirsch. Écrit et lu - au lit à 11 1/4h.
1920
19 sept.
Pluie. Après-midi. Couvert. Baromètre 719. Soir. 721.
Travaux domestiques. Levé à 8h. Été examiner Monsieur Kunz et un peu lui masser une contusion de côte. Déjeuné avec lui et sa femme et Madeleine. Déjeuné aux gâteaux. A 10h, on va en tram à Beaulieu, au Comptoir d'Echentillons. On y reste jusqu'à 11 1/2. Monsieur Kunz nous paie du champagne. Rentrés à pied. Dîné. Après-midi tout le monde dort un peu. Visite de Monsieur Rochat qui reste toute l'après-midi, avec sa femme. Pas d'autres visites aux malades. Billard. Café. Les Kunz et grand-papa est venu à 2h, repartent à 3h1/2, pour aller prendre le thé chez les Payot. Resté à la maison et fini de mettre ma correspondance du Congrès au point. Forteresse. Soir. Préparé ma valise pour demain. Envoyé de la farine lactée à Marguerite Kissling. Écrit et lu - au lit à 9h.
1920
20 sept.
Couvert et pluie plus ou moins tout le jour. Bise. Baromètre 721.
Travaux domestiques. Levé à 7h. Déjeuné. Fini mes préparatifs. Visite des malades. Eugène me prépare un cornet de poires et les petites des chales pour la route. A 9h, Perrier arrive en auto avec son frère et 1 Monsieur Bristlen de Versoix qui va nous conduire en auto en Alsace et en France. On part par Echallens - Yverdon Vaumarcus (désinfection des pneus et des souliers, à cause de la fière aphteuse. Auvernier. Bu 1 verre chez Charles-Henri à la Viticulture; il nous donne 4 bouteilles de Neuchâtel. Puis sans arrêt à Lignières où on dîne à midi, chez Bourguignon. Assez cher. Après-midi. Bourguignon me fait voir de beaux chiens courants. On repart à 1h par Nods, Diesse, Lamboing, Orvin, Reuchenette. Une petite panne