1920
25 mai
à 1h1/4. Les rues de Lausanne sont encombrées par l'enterrement de Cossy, Conseiller d'État. Drapel fait 5 voyages, dont 4 pour les malades. Madeleine a du mal avec les 1ers malades dont 2 se sauvent. On les rattrappe facilement. Descendu à 4h avec Drapel, les petites, Marguerite et Maurice et 3 malades, [Durn?], Bruschwig et Désirée. Commencé à mettre des glaces aux murs. Les camions arrivent à 6h et tout est déchargé à 7h. Les hommes dinent ici. On fait des essais avec le chauffage de la cuisine qui finit par aller assez doucement. Il chauffe très bien, trop bien même. Cosandai reste à surveiller et à dresser Gaudin. Je comprends vite la [manille?]. On dîne sans lumière et frugalement. Soir. Encore un peu rangé dans mon bureau, de nouveau tout encombré. Madeleine range sa vaisselle. Écrit. Un camion arrive encore, et on le décharge. Lu - au lit à 10h1/2.
1920
26 mai
Beau. Quelques gouttes de pluie le matin. Après-midi. Petit orage. Soir. Beau.
Travaux domestiques. Levé à 5h1/2. Commencé à ranger, mais les électriciens et le téléphoniste dérangent tout. On commence à préparer la barrière Ritzman, mais il avance lentement. Ferraris lui construit une buanderie. Déjeuné. Mis des tampons dans quelques pièces et pendu des glaces et des tableaux. Vidé les caisses de la bibliothèque et monté les meubles. Vidé des caisses de pharmacie. Un camion et du charbon arrivent. On ne sait où mettre le charbon. Le moteur à pétrole va mieux, mais n'est pas encore silencieux. Cosandai y travaille plus ou moins tout le jour. La maison est toujours encombrée de maîtres d'état. Après-midi. Continué le déballage. Un camion arrive encore le soir (cuisine). Continué la bibliothèque. Soir. les déménageurs ne finissent qu'à 9h. Donné 90 francs de bonnes-mains à ces hommes qui ont bien travaillé. Un juif alsacien vient marchander mes lustres; mais en offre trop peu. Été au C.A.S. à 8h1/4. Séance administrative jusqu'à 10h1/4. Conférence Faess sur les bouquetins. Bringue des bibliothécaires. Rentré à 11 1/2.
