1919
3 nov.
< banques ? >, faire arrêter les paiements éventuels. Resté sur le bateau et un peu occupé de Madame Waser qui a reçu ses chaises et s'en trouve bien. Fait encore 1 photo. On décharge du charbon fait à Shanghaï. Poussière traditionnelle ! Vu faire de la cuisine chinoise à l'arrière d'une barque, charger des victuailles fraîches pour le navire: poulets, poissons, fruits, choux, haricots, [cares?] etc. etc. Ca promet, mais si c'était bien cuit ! C'est un crève-coeur de voir arriver ces beaux légumes frais et de les voir ensuite sur la table, façon anglaise: enfin on aura bientôt la cuisine française et .... la Suisse ! Acheté une malle en bois de camphrier (6 dollars); je vide une de mes malles dans celle-ci et met mon sac de cuivre dans l'autre. On transpire ferme dans les cabines. Fini mes transvasages et sorti mes habits légers. Rechangé pour le dîner. Écrit. Soir. Il fait un peu + frais. Toujours grande illumination de Hong Kong. La moitié du bateau est vide, et on mange + rapidement. Écrit des cartes à Moillet, Gignoux, Paracivini, Minut-Conrad, Juret, Bryner et Docteur Froehlich. Causé un peu avec Monsieur Van Menss et Madame Waser. Écrit et lu - au lit à 10h dans la cabine.
1919
4 nov.
Beau, chaud. Brouillard sur les hauteurs. Baromètre 767. Soir. Couvert.
Travaux domestiques. Levé à 6h1/2. Thé. Rasé. Balladé sur le pont. Le navire est toujours entouré de barques de marchands. Acheté des boîtes incrustées et laquées. Déjeuné. A 10h, descendu à terre avec Madame Waser et son mioche. Elle prend un palanquin. Été dans quelques magasins. Acheté un habit de soie blanche et des cols mous. Marchandé des sacs à main trop chers et pas en soie; on ne les prend pas. Dans 1 liquidation de [Parsis?], on achète 2 sacs à main, que Madame W. garde pour elle. Ils sont imprimés. Rentrés au remorqueur qui ne démarre qu'à midi. Il fait très chaud au Soleil. On devrait partir à midi, mais un Russe, nouvel embarqué est introuvable. On le cherche pendant 1h et on finit par ne partir qu'à 1h20. Le Paul