1919
3 sept.
me donne un carnet de chèques. Parlé hindoustani à un cipaye, gardien de la banque. Été en auto avec Monsieur Berthier voir ma nouvelle chambre qui est bien. Fait la connaissance de sa femme qui doit retourner avec le Paul Lécat des [M.M.?] en Octobre. Repassé à la banque et rentré au bureau à 4 1/2. Fini d'écrire à Madeleine. Soir Dîné tard. Été avec Monsieur Caplita porter 2 valises dans ma nouvelle chambre pour en prendre possession. Rentré au bureau, débarrassé ma table, bouclé mes malles et fini à 11 1/2. Fait mon lit et couché à minuit.
1919
4 sept.
Sale temps complet. Vent et forte pluie. Baromètre 743.
Travaux domestiques. Levé à 6h1/2. Il fait un temps de chien. Je me lève cependant et fini d'emballer tous mes effets, plie mon lit de camp et départ pour le port, à pied, sous une pluie battante. Pas d'isvotschiks ni d'autos. Arrivés au remorqueur de Monsieur Bryner à 8h. Attendu jusqu'à 9h. Il ne vient personne. Monsieur Bryner finit par m'envoyer un billet disant qu'il remet le départ à demain. Été toujours à pied et sous la pluie à ma nouvelle chambre. Madame < blanc >, une juive Russe m'offre du thé, et cause de ses [cuisines?]. Elle a 1 enfant de 2 ans à Odessa et ne peut le faire venir ici. J'occupe la chambre d'un Monsieur qui ne veut + s'en aller, bien qu'il ait promis de s'en aller à 1h. La parole donnée n'a pas de valeur, chez ces gens-là. Lu un moment puis descendu en ville, dîner au Solotoi-Rog, tout seul et quoique ne sachant pas un mot de russe, je trouve moyen de manger à ma faim: soupe, omelette, tschai, kleb et: dusko ? Un [cousin?] me change 250 roubles, l'hôtel ne voulant pas le faire. (Chasse après la petite monnaie). Après-midi. Été au bureau, 1 lettre de Tokio (Specie-Bank) et journaux pour Eigenmann (Journal of Commere de New-York). Lu. Invité Mortensen, Froehlich et le peintre < blanc > à un dîner d'adieu, pensant que Montandon n'y songerait pas et les Danois ne voulant + rien savoir de lui. Le peintre