1919
14 juin
palais Européens. Saké. Thé. Bière, fruits, desserts de crabes en beignets, ailerons de sèches, gingembre frais et concombres, cerises. A 9h, arrivent 4 geishas, qui chantent, jouent, dansent, jouent la comédie, s'amusent gentiment avec nous. Moilliet qui sait bien le japonais, fait tout ce qu'il veut. On s'amuse ainsi jusqu'à minuit: les geishas s'en vont; couché dans le restaurant, à la Japonaise. -sous une moustiquaire. Vite et bien dormi.
1919
15 juin
Plus ou moins beau. Vent. Baromètre 755.
Travaux domestiques. Levé à 8h. Déjeuné. Toujours à la japonaise. Œufs d'oies, durs et à la coque. Thé etc. On règle le compte qu'on arrondit. Rentrés à Yokohama, qu'on traverse entièrement en trams, puis on va au bord de la mer, sur la baie, voir un bateau que Moilliet et Schellenberg construisent pour 1 lac de l'Intérieur du Japon et qu'ils surveillent tous les jours. Revenu par la plage: la marée est très basse. - Tout le monde ramasse des coquillages, à la main et à la machine. Algues. Diatomées. Remonté chez Paravicini, qui nous invite à diner, avec Moilliet et les Redhaer. Après-midi. Café, ias jusqu'à 3 1/2. On va faire ensuite un grand tour dans la campagne avec Para et Moilliet jusqu'à un club au bord du lac. Whysky et soda. Para se baigne dans la mer, mais a froid. Remontés chez Para. Dîné chez lui. Soir. Ias jusqu'à minuit avec Para et Monsieur Schellenberg. Couché chez Para. Vite endormi.
1919
16 juin
Couvert. Après-midi et soir. Pluie et orage. Baromètre 757.
Travaux domestiques. Levé à 8 1/2. Déjeuné chez Para. Sa petite japonaise me donne 3 huitres perlières et un fichu pour emballer mes coquillages. Été à l'hôpital avec Para, puis chez Cook chercher nos billets pour Pekin et Vladivostock. Été voir Monsieur Herelly, puis le vieux Monsieur Favre-Brandt, puis Riksho à la gare pour Tokyo. Acheté des verres de projections peintes. (65 sans pièce (26). Dîné à l'hôtel. Explication avec Mon-