soirée avec lui. Je lui montre mon équipement et lui ses estrampes. Causé jusqu'à 11h. Écrit et lu - au lit à 11 1/2.

Plus ou moins beau. Baromètre 755. Frais. Travaux domestiques. Levé à 6 1/2. Rasé. Déjeuné avec Monsieur Molliet. Été seul à Yokohama, en car électrique. Arrivé à 9 1/2. Trouvé mon peintre qui a mieux refait ma tête et que je paye. Été en Riksho chez Cook, commander les billets, puis les provisions, et faire marquer les caisses, imprimer au dos les fiches pour prisonniers ([13? 8?] questions). État général, désir de rentrer ou non en Europe, renseignements divers. Monté chez Paravicini. Retrouvé Monsieur [Dutfoy?]. Photo au cimetière. Para n'est pas chez lui. Je vais le retrouver à la consultation, dans 1 bâtiment où il est avec Messieur Redhaer et Daries. Je vais dîner avec lui à l'hôtel de France et 2 français établis depuis 1868 au Japon. Après-midi. Été au club anglais, avec Para. Joué au billard avec Monsieur < blanc >mann, je n'avais plus rejoué depuis les Indes, au grand billard anglais. Remonté avec Para, chez lui Peu après arrive Monsieur Moilliet; Thé. Ressorti avec lui et été faire un tour en ville, dans la ville chinoise, vu le quartier brûlé, puis chez Monsieur Schellenberg qui nous offre du Neuchâtel. Vu sa femme et sa gamine et quelques photos. Resté jusqu'à 6 1/2h. Été ensuite au tram, par les Faubourgs de Yokohama, puis dans la campagne, jusqu'à Tsurumi, où, par les rizières, on gagne une île du Canal, où se trouve une jolie auberge de campagne, à la Japonaise, avec petits pavillons, dans les îles, petits ponts. - Beau clair de lune. - Monsieur Moilliet est comme chez lui, connait la patrone depuis longtemps. - Il commande un bon dîner, à la Japonaise. On mange sur une petite table, de 1 pied de haut, assis sur des coussins à même les nattes, avec accoudoir. J'attrappe la crampe aux jambes. - Nourriture bien présentée, mais pas faite d'emblée pour nos