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1919 9 juin
et médicaments. On en prépare la liste jusqu'à 11h du soir, avec les doses et quantités à demander. - Écrit et lu - au lit. Outre le baron Ishiguro, Président de la Croix Rouge japonaise et président d'un tas d'autres sociétés, médecin supérieur du Conseil de Santé Japonais etc. etc., il y avait le Vice-Président [J.? S.?] [Jirowanna?] qui parle français, le marquis K. Tokugaura (anglais) et l'intendant du matériel.
1919 10 juin
Pluie tout le jour. Baromètre 757. Frais. Travaux domestiques. Levé à 7 1/4. Rasé. Écrit à la machine la liste des médicaments à demander à la Croix Rouge japonaise, et celle des vêtements. Déjené. - Causé avec M jusqu'à 10h puis été chez le photographe commander des feuilles de papier chromé et des films pour Montandon, puis été voir Monsieur Morger, pour notre commande de conserves (de la maison à Sieber et Hegner). Il nous invite avec Steiner à dîner avec lui au Restaurant [Mitsuiteum?] à l'Européenne et servi par de jolies japonaises. Bu 1 bonne bouteille. Café et pousse. Café-cognac***, [Lavanne?]. Après-midi. Retourné à la Maison Sieber et Hegner, où on trouve le pasteur Hunziker qui nous parle des camps de prisonniers au Japon. Rentrés sous la pluie, à 4h. Les autres sortent. Commencé une nouvelle lettre pour Madeleine. Soir. Eig écrit à Genève une lettre dictée par Montandon. Écrit et comptes. Il y a eu à l'hôtel un grand dîner de commerçants japonais, et on nous fait diner dans de petites salles, ce qui fait faire à 1 américain, la remarque que l'hôtel devraît ne nous faire payer que 1/2 prix pour ce soir ! A 9h, départ de tous ces Japonais, qui en autos, qui en pousse-pousse, et bien en ordre, chaque cocher-cheval étant appelé du nom de son patron !
1919 11 juin
Couvert et sale temps. Soir. Fort orage et grêle à Yokohama. Travaux domestiques. Levé à 8h. Déjeuné en bas; le bonhomme aux peintures de têtes revient et je lui fais faire 2 toiles séparées. On va en ville avec St et Eig acheter un imperméable, des chaussettes, des souliers vernis, une courroie, ceinture et des poissons durcis, puis on fait un tour d'orfèvres qui ne peuvent pas me faire une même bombonière que la mienne, qui aurait été faite ailleurs qu'au Japon.