1916
11 sept.
l'auto. Bu un verre payé par de Reygnier qui arrose sont 1er chamois. Rentrés à 7h à Cergniat. Rechangés et bon dîner, mais nous sommes moulus. Le Docteur Remmibold qui était venu à notre rencontre couche aussi chez Rollier. Soir. Causé jusqu'à 10h. Lu - au lit, mais vite endormi.
1916
12 sept.
Plus ou moins sale temps tout le jour jusqu'au soir où la bise très forte nettoie le ciel.
Travaux domestiques. Levé à 4 1/2. Il fait sale temps, recouché jusqu'à 8 1/2. Déjeuné. Astiqués et parti avec Rollier et Reinbold pour la pierre du Moëllé avec Ginier et Borloz du Sépey. En auto jusqu'à la Comballaz puis à pied à la Pierre puis dans les [lapiés?] des Lettes, sous et derrière [Tamelon?]. Sale pays, tout crevassé. Beaux [postes?], mais la battue ne donne absolument rien. Après-midi. On revient faire la soupe aux Chalets de la Forchlettaz jusqu'à 5h. Repartis pour la Pierre du moëllé où on va se porter contre le Mont d'or; la battue ne donne rien de notre côté. Le chien chasse bien, mais on ne voit rien. A la nuit, on va prendre les [grogs?] à la pierre du Moellé, puis on descend à la Comballaz où l'auto nous fait attendre jusqu'à 9h. On finit par arriver à 9 1/2 au Cergniat. Madeleine a téléphoné que notre Monsieur Brochis allait mal et qu'il fallait revenir. Zut et le temps qui parait s'arranger. Soir. Causé jusqu'à 10h. Lu - au lit.
1916
13 sept.
Très beau. Baromètre 708. Bise faible.
Travaux domestiques. Levé à 6-1/4. Réveillé Reinbold. Fait le déjeuné. Astiqué. Déjeuné. Rollier nous fait conduire à la gare d'Aigle. Train pour Lausanne. Rapporté un gigot de chamois qu'on met au vin. Rentré à 9h1/2. Visite des malades. Mon [Badrelis?] pour qui je reviens va mieux. Madeleine est en ville et est allée attendre une dame Girard de l'Hôtel du Globe (?) de Lyon qu'elle a vue chez Madame Kunz. Elle dîne avec nous. Après-midi. Café. Elle repart à 2h en taxi. Madeleine l'accompagne à la gare avec les petites. Correspondance. Lu. Écrit. Beaucoup de téléphones. Préparé mon sac pour ce soir.