Les Archives

1915 19 juil.
Une consultation pour une admission à Cery. Causé avec Monsieur Savary et prêté clichés de la course des Dents blanches. Soir. Télescope. Alma. De Meuron me téléphone que je suis tranquille jusqu'au 15 septembre. Préparé ma séance du C.A.S. Écrit et lu - au lit à 10h.
1915 20 juil.
Très beau. Après-midi et soir. Plus ou moins couvert. Baromètre 722. Travaux domestiques. Levé à 7h. Déjeuné. Je me décide à partir pour Champex à 9h. Téléphoné à de Rham que je suis moins pressé de déménager et que le loyer de [Jete?] Rampe doit être baissé. [xxx] à Chambert qui vient m'attendre à Saint-François. Il insiste pour que j'achète les Daillettes. Train pour Martigny. Voyagé avec les Faess jusqu'à Martigny. Je leur trouve une voiture pour Champex. Diné dans le train pour Orsières. Monté à Champex en 50 minutes jusqu'au signal, malgré le Soleil. Après-midi. Rechangé. Balladé. Été à la rencontre des Faess avec le Docter Payot et nos femmes. Retrouvé les clubistes de la sous section d'Yverdon. Chope avec eux. Soir. Balladé autour du lac. Limonades. Lu - au lit à 10h.
1915 21 juil.
Plus ou moins beau. Baromètre id. Travaux domestiques. Levé à 8 1/2. Déjeuné. Causé avec Payot. Écrit puis avec les Faess. Été en bateau avec les petites, puis on va battre une flemme de l'autre côté du lac, lorgner les baigneures et Suivre 2 touristes qui descendent du Catogne. Retraversé le lac pour aller dîner. Après-midi. On va accompagner les beaux parents et Titine jusqu'au signal. Ils rentrent à Neuchâtel. On dort un moment au signal puis on leur fait signe pour leur départ à la gare d'Orsières. Rentrés. Lu jusqu'au souper. Arrivée des Oth. Soir. On parle d'aller demain au Catogne. On va de l'autre côté du lac chanter jusqu'à 10h du soir. Lu - au lit à 10 1/2.
1915 22 juil.
Très beau. Chaud. Baromètre id. Travaux domestiques. Levé à 8 1/2. Déjeuné. Pansement Loray. A 10h, Faess me demande si je vais avec lui et le Docteur Payot au Catogne. Vite astiqué et partis à 10h1/4 par le petit sentier aux marques rouges qui grimpe rude jusqu'au Bonhomme