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1915 18 juin
Visite des malades. Collé photos et numéroté. Soir. Été au C.A.S. jusqu'à 10 1/2. Rentré en tram et lu - au lit à 11h.
1915 19 juin
Couvert et pluie plus ou moins tout le jour. Neige fraîche à 2000 mètres. Travaux domestiques. Levé à 6 1/2. Déjeuné. Fini mon sac. Parti à 9h-10 pour la gare. Trouvé Margot et quelques membres des sciences-naturelles qui vont à Chardonne pour la réunion annuelle. Avec Margot, on monte à Champéry où on va diner à l'Hôtel de la Croix Fédérale. Après-midi. Il pleut. Été m'abriter sous l'auvent d'1 chalet et un peu dormi en attendant Margot qui fait des affaires jusqu'à 3h. On part pour [Barmas?]; quelques gouttes de pluie en route; petites haltes pour laisser passer les carres. Arrivés au chalet, on va se mettre à l'abri sous la Grande Barme, où on laisse passer une grosse carre mélangée de neige. Peu après, arrive Monsieur Savary, qui vient à pied depuis Monthey ! On va voir l'installation électrique que le patron du restaurant a installée avec une [rone?] de scierie. Pas trop mal. Vers 8h1/4, on va voir monter la caravane de 19 clubistes qui arrivent en bon ordre à 8 1/2. On les loge dans le chalet et dans 2 voisins tous dans des lits. On voulait souper dehors, mais la neige fraîche a trop refroidi l'atmosphère. Couvert et pluie plus ou moins tout le jour. Neige fraîche à 2000 mètres. Travaux domestiques. Levé à 6 1/2. Déjeuné. Fini mon sac. Parti à 9h-10 pour la gare. Trouvé Margot et quelques membres des sciences-naturelles qui vont à Chardonne pour la réunion annuelle. Avec Margot, on monte à Champéry où on va diner à l'Hôtel de la Croix Fédérale. Après-midi. Il pleut. Été m'abriter sous l'auvent d'1 chalet et un peu dormi en attendant Margot qui fait des affaires jusqu'à 3h. On part pour [Barmas?]; quelques gouttes de pluie en route; petites haltes pour laisser passer les carres. Arrivés au chalet, on va se mettre à l'abri sous la Grande Barme, où on laisse passer une grosse carre mélangée de neige. Peu après, arrive Monsieur Savary, qui vient à pied depuis Monthey ! On va voir l'installation électrique que le patron du restaurant a installée avec une [rone?] de scierie. Pas trop mal. Vers 8h1/4, on va voir monter la caravane de 19 clubistes qui arrivent en bon ordre à 8 1/2. On les loge dans le chalet et dans 2 voisins tous dans des lits. On voulait souper dehors, mais la neige fraîche a trop refroidi l'atmosphère. On se loge dans la chambre à manger, où on finit par y être à l'aise, quoique serrés. Bon souper puis fumé et causé, chanté jusqu'à 10 1/2. Couchés à 11h. Il pleut toujours. Du prendre du bicarbonate pendant la nuit.
1915 20 juin
Couvert plus ou moins tout le jour. Pluie jusqu'à 6 1/2. Soir. Beau. Bise. Baromètre à 720. Travaux domestiques. Levés à 5h1/2. On déjeune sans conviction. On laisse passer une dernière carre puis on part à 6 1/2h pour l'alpe de Berroix. Rencontré une valaisanne en culotte qui ramasse des fleurs. Elle vient de Lausanne où elle doit être en place et vient passer ses dimanches de congé dans les pâturages et voir un chalet qu'elle a à Barmaz et loue aux étrangers. Elle est très communicative et quoique un peu sourde, aime beaucoup à causer. On laisse en plan Monsieur [Rader?] qui ne pourrait pas monter avec nous; il se colle à la valaisanne ! On monte par le pas de la Bédaz puis par les névés