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1914 16 avr.
Alcazar. Photos. Jets d'eau en catelles de couleur. Faux labyrinthe. {Orangers [et co--- de Charles Jacot-Guillarmod?]}. Il y a une journée d'aviation ([Bouches?]). Revenus à l'Hôtel. Jumelles. Billet kilométrique (205,50 francs). Change sur l'or. On gagne 22 francs sur 400.--. Hôtel puis remontés à la Giralda jusqu'à 6 1/2. Emplettes de boustifaille puis Hôtel. Bain de pied. Diner copieux et bien arrosé. Séville: "où fleurit la carotte et [lé?] piano-mécanique". Soir. Fumé. Écrit. Mules et cochers blancs. Pianos. Écrit. Balcon. Comptes désastreux. Lu - au lit à 10 1/2.
1914 17 avr.
Beau. Un peu plus chaud. Orages locaux. Travaux domestiques. Levés à 8h. Rasé. Été payer la note de l'hôtel meilleur marché qu'on ne s'y attendait (55 francs pour 2 jours !). Été faire un tour jusqu'au ppont. Photos puis en ville + rien à poste restante. Envoyé quelques cartes. Rentrés dîner à l'Hôtel après une sieste sur la place devant l'hôtel. Castagnettes. Partis à 11 1/2 en omnibus pour la gare. Train bien rempli mais qui se vide en cours de route. Orages tout autour et sur nous. Campagne plus ou moins bien cultivée ou désolée. A la nuit, acheté des provisions et vite endormis.
1914 18 avr.
Plus ou moins beau. Après-midi et soir. Orages et averses formidables. Réveillées à 6h. Arrivés à Madrid à 7 1/2h. On met les bagages, y compris les parapluies à la consigne et on monte à pied en ville. Descendus à l'Hôtel impérial. Déjeuné puis été en tram au Retiro qu'on parcourt en long et en large. Aéroplane au dessus des nuages. A 10 1/4, été au musée du Prado. Beaucoup de Murillo et de toiles des Grands maîtres. On le visite du haut en bas. Retournés dîner à 12 1/2 à notre hôtel impérial. Après-midi. Été au musée archéologique. Lacustres du lac de Neuchâtel ! [xxx]. Été en tram jusqu'au palais royal. Un orage nous y surprend. On rentre en tram et on va et revient jusqu'à la [Plaza?] del Sol. Hôtel. En regardant l'horaire, on croît gagner 12h en prenant le tram de luxe. On court après l'agence des wagons-lits mais toutes les places sont prises. Tampis et tant mieux: économie de plus de 50 francs ! Dîné à l'Impérial. Note salée. Formidable carre en sortant de l'Hôtel et pas de parapluie. Madeleine abime son chapeau ! On finit par arriver à la gare. Train pour Barcelone bien rempli et qui se complète par les voyageurs qui ne trouvent plus de places en 3ème classe. Il continue à pleuvoir. On s'endort cependant assez vite et on se met à l'aise.