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1905 7 nov.
Hertig pour le moment et rentre à bord. Ça m'a coûté 3 à 4 Roupies mais j'économise aussi un millier de francs. Après-midi : repris ma vie du bord.Ecrit à Reymond et à Hertig et donné mes cartes au pilote qui nous accompagne un petit bout pour sortir du port. Lu. Redéfait mes malles. Soir : on passe devant Périm à 9h du soir. Lu. Couché à 9 1/2. Il ait un peu plus frais et on revit, mais déjà dans la nuit, c'est fini et le vent suit bientôt la idem direction que nous. Assez bien dormi cependant.
1905 8 nov.
Idem puis couvert ! Travaux domestiques. Levé à 4h. On lave le pont et je vais finir la nuit dans la cabine où je suis seul ; levé à 7h. Causé avec le missionnaire qui me donne quelques timbres, de peu de valeur du reste et me fait voir une collection qu'il désire échanger contre des montres : je lui offre une des miennes mais ça ne fait pas idem le compte et il me donne en outre un joli pommeau d'argent, qui pourra faire un beau manche de parapluie. Je lui vends en outre une autre montre a peu près au prix de revient. Après-midi : lu, on fait une loterie d'une chaîne de montre en or qui échoit à un des officiers du bord. Un peu dormi, puis échecs avec le médecin du bord, une gagné. Repris des livres à la bibliothèque. Lu. On ne peut pas dormir, il fait trop chaud. Soir : requins. Lu, demandé à un des passagers de les accompagner à Jérusalem et d'Egypte. On verra ça demain. Couché à 9h. Plus ou moins dormi, il fait trop chaud.
1905 9 nov.
Idem. Très chaud. Soir : orages. Travaux domestiques. Levé à 6 1/4. Déjeuner. Ecrit. Lu. Echecs avec le docteur, trois gagnés, une pause. Causé avec mes futures compagnons de notre tournée d'Egypte et Jérusalem. Après-midi : lu toute l'après-midi : un peu dormi ; quelques vaisseaux. Il fait encore très chaud, mais le soir une bonne brise nous procure une bonne nuit. Soir : pas vu de requins le soir on a verni le bateau à neuf. Lu. Assez bien dormi.
1905 10 nov.
Ciel couvert. Vite dissipé au matin. Travaux domestiques. Levé à 5 1/2. Bain. Commencé à faire mes malles de façon à n'en avoir que deux en Egypte. Lu tout le matin, un